Dans un climat sous-régional en quête de stabilité et de croissance inclusive, le Togo confirme une fois de plus son rôle pivot sur l’échiquier ouest-africain. Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce dimanche à la Présidence de la République Bianca Odumegwu-Ojukwu, ministre d’État aux Affaires étrangères de la République fédérale du Nigéria, porteuse d’un message de haute importance.
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En qualité d’Envoyée Spéciale du Président nigérian Bola Ahmed Tinubu, l’Ambassadrice du Nigéria au Togo Bianca Odumegwu-Ojukwu est venue remettre une invitation officielle à son homologue togolais pour prendre part au premier Sommet économique de l’Afrique de l’Ouest (WAES), prévu les 20 et 21 juin à Abuja. Ce rendez-vous réunira chefs d’État, décideurs politiques, investisseurs, et capitaines d’industrie pour repenser le commerce intra-africain et renforcer les synergies entre les secteurs public et privé.
Reconnaissance du leadership du Togo
Ce sommet, organisé à un moment charnière pour la région, se présente comme une nouvelle étape dans la consolidation des efforts d’intégration économique. L’Afrique de l’Ouest, riche en ressources humaines et naturelles, aspire à une meilleure fluidité commerciale, à une gouvernance économique coordonnée, et à un environnement d’affaires propice à l’investissement.
Pour les organisateurs, il s’agit de poser les fondements d’un marché ouest-africain intégré, résilient et compétitif, notamment face aux chocs extérieurs et aux mutations géopolitiques mondiales. Au cœur des discussions : sécurité, infrastructures, industrialisation verte, innovation numérique, et inclusion financière.
L’invitation nigériane sonne ainsi comme une reconnaissance méritée du leadership discret mais déterminant du président Faure Gnassingbé, dont l’engagement en faveur d’une CEDEAO forte et solidaire ne cesse d’être salué sur la scène internationale. La voix du Togo y sera écoutée, non seulement pour ses positions modérées mais aussi pour sa capacité à bâtir des ponts entre visions politiques et réalités économiques.
Le rendez-vous d’Abuja dépasse le simple cadre diplomatique : il incarne l’urgence d’un réveil collectif, d’une Afrique de l’Ouest tournée vers elle-même, fière de ses ressources et ambitieuse pour son peuple.
Et dans ce concert de nations, le Togo ne sera pas spectateur. Il sera tourné vers l’action. Parce que l’intégration ne se décrète pas, elle se bâtit. Et le Togo, plus que jamais, est prête à y contribuer.
