Le comité des ministres de l’autorité du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (GAO) s’est réuni à Lomé mardi 2 avril. La rencontre s’est tenue sous le thème “quelles stratégies d’approvisionnement en gaz pour combler le déficit énergétique actuel de la sous région “.
Les échanges ont permis de réfléchir sur la crise énergétique actuelle que traverse la sous-région, afin de trouver ensemble des solutions efficaces. L’objectif est aussi de définir de nouvelles stratégies pour augmenter la production et l’approvisionnement en gaz naturel des pays membres de l’autorité du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.
Une demande en gaz naturel croissante
Au Togo, la demande en gaz naturel va en crescendo. Elle s’élève à 35 000 MM BTU par jour. Mais le pays n’arrive pas à satisfaire à cette demande. La production est seulement de 5 000 à 15 000 MM BTU par jour.
« La demande en gaz naturel au Togo est actuellement de 35 000 MM BTU par jour, mais seulement 5 000 à 15 000 MM BTU par jour sont fournis, voire rien du tout lors de certaines périodes. Cela engendre des coûts de production d’électricité nationale très élevés lorsque les combustibles de substitution au gaz naturel sont disponibles ou entraînent des coupures fréquentes qui ont des effets néfastes et lourdement ressentis. Il en va de même pour nos voisins du Bénin et du Ghana » , a précisé la ministre chargée de l’Énergie et des Mines, Mila Aziable.
La crise énergétique s’accentue en Afrique de l’ouest
En Afrique de l’ouest, de plus en plus de personnes n’ont pas accès à l’énergie. Ces personnes s’élèvent à environ 220 millions. Il s’est agi au cours de cette rencontre de trouver des solutions idoines pour couvrir leurs besoins.
Lire aussi : Désinformation : une manipulation du public
Le projet GAO regroupe le Bénin, le Ghana, le Nigéria et le Togo. Il comprend 678 km de pipeline.