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Désarmement en Afrique : les acteurs en séance de travail à Lomé

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Désarmement en Afrique : les acteurs en séance de travail à Lomé

L’Organisation des Nations Unies pour les Affaires de Désarmement (UNODA) et le Centre régional pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) a organisé les 9 et 10 octobre 2023 à Lomé, un atelier national de sensibilisation à la Convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines et sur la Préparation et la soumission des mesures de confiance.

Cette rencontre se situe dans le cadre d’un projet visant à encourager l’universalisation et la mise en œuvre effective de ladite Convention.

Fonctionnement de la Convention sur les Armes Biologiques

Au cours des travaux lancés par Kokou Wotobé, Représentant du ministre de la Santé de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, une trentaine de participants ont échangé sur l’importance et le fonctionnement de la Convention sur les Armes Biologiques.

Ils ont, selon Dr Lieutenant-colonel Wemoo Halatoko, point de contact de la mise en œuvre de la convention d’interdiction des armes biologiques au Togo, mis particulièrement l’accent sur la nécessité de faciliter sa mise en œuvre au niveau national pour soutenir au mieux les efforts et priorités togolaises.

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« Une attention particulière sera accordée à la formation sur la préparation des mesures de confiance au Togo », avait-il indiqué lors du lancement de cet atelier axé sur le désarmement.

Des partages sur le désarmement

La rencontre a reçu un appui financier de la France et du Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction et des matières connexes. Étaient également présents pour partager leurs connaissances et leurs expertises, des experts internationaux du Mali, du Royaume du Maroc et d’UNODA.Désarmement en Afrique : les acteurs en séance de travail à Lomé

Pour Remi Bacouillard, chargé adjoint des affaires politiques au bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement, « Il s’agit de sensibiliser les acteurs togolais à l’importance et à la pertinence de la Convention sur l’Interdiction des Armes Biologiques (CIAB), de soutenir les efforts nationaux pour la mise en œuvre efficace de la CIAB au Togo, de faciliter l’échange d’expériences entre les États Parties à la Convention dans la sous-région, et de former les autorités togolaises à la préparation des mesures de confiance de la CIAB ».

Rappelons que la Convention sur l’Interdiction des Armes Biologiques est adoptée le 10 avril 1972 et est mis en vigueur depuis le 26 mars 1975.

Alida AKAKPO

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