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ATBEF/ Avortements: Les hommes de media outillés sur le sujet

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ATBEF/ Avortements: Les hommes de media outillés sur le sujet

Du 26 au 27 février 2024, l’Association pour le bien-être familial (ATBEF), avec l’appui financier de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) à travers Hewlett, a organisé un atelier au SOS village d’enfants de Kara. Cet évènement crucial a réuni des journalistes, des personnes influentes et des blogueurs des réseaux sociaux, dans le cadre du projet « Comprehensive Abortion Care Hewlett ».

L’atelier visait à clarifier les valeurs à l’endroit des journalistes, des personnes influentes et des blogueurs des réseaux sociaux pour créer et partager des discours positifs sur la contraception et pour lutter contre les avortements clandestins.

Les journalistes repartis avec des capacités renforcées

Cet atelier a offert aux participants une compréhension approfondie de l’ampleur de l’avortement au Togo, des dispositions pratiques de l’OMS, des lois internationales et nationales, ainsi que des accords relatifs à l’avortement. En outre, il leur a permis de prendre conscience de la nécessité de transformer leurs attitudes, ainsi que celles des autres intervenants, vis-à-vis de l’avortement.

Désormais, ils comprennent les a²ctions à entreprendre pour garantir l’accès aux services de santé reproductive (SSR) et ont les connaissances nécessaires pour orienter les patients vers les cliniques de l’ATBEF. Ils maîtrisent également les stratégies de sensibilisation et les outils de rapportage des activités pour assurer la pérennité du projet.

Les activités de l’atelier comprenaient des exposés, des séances de brainstorming, des questions-réponses, des études de cas, des jeux de rôle, des travaux en petits groupes, ainsi que des discussions de groupe.ATBEF/ Avortements: Les hommes de media outillés sur le sujet

La réalité des avortements non sécurisés

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à l’échelle mondiale, on estime que 25 millions d’avortements non sécurisés sont pratiqués chaque année, représentant 45 % de l’ensemble des avortements. La grande majorité de ces avortements non sécurisés, soit 97 %, ont lieu dans les pays en développement en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Chaque année, environ 123 millions de femmes dans le monde tombent enceintes de manière non planifiée, dont environ 87 millions aboutissent à une grossesse non désirée. Sur les 46 millions d’interruptions de grossesse pratiquées chaque année dans le monde, environ 60 % se déroulent dans des conditions sécurisées, principalement dans les pays où l’avortement est légal.

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Cependant, plus de 18 millions d’avortements provoqués chaque année sont pratiqués par des personnes non qualifiées, dans des conditions inappropriées ou non médicalisées, ne répondant pas aux normes de sécurité minimales. Avec un taux de 34 avortements non médicalisés pour 1000 femmes, l’Amérique du Sud enregistre le taux le plus élevé, suivi de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale, et enfin de l’Asie du Sud.

Il est important de souligner que l’avortement constitue un véritable problème de santé publique, responsable de décès maternels évitables. Il est impératif de garantir l’accès à des services d’avortements sécurisés pour les femmes concernées.

Plaki SIMLIWA

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