Le projet « Intégrer la gestion des inondations et des sècheresses et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta » (VFDM) poursuit son bonhomme de chemin. Dans le cadre de ce projet, l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) a organisé un atelier national de formation des professionnels des médias sur les alertes liés aux informations hydrométéorologiques et climatiques.
Les travaux ont eu lieu du lundi 8 janvier 2023 au mardi 9 janvier 2023 à Adétikopé. Cette rencontre de 48 heures a reçu l’appui financier de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Elle va permettre aux professionnels des médias de maîtriser les notions de technique la météorologie afin de mieux informer les populations.
L’importance de la rencontre de l’ANAMET avec les médias
Cet atelier vise à améliorer les compétences des médias pour communiquer de manière efficace sur les sujets liés aux conditions météorologiques et climatiques. Son objectif est d’équiper les journalistes avec les connaissances nécessaires pour expliquer clairement les termes météorologiques complexes aux populations.
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« Les formations de ce type nous aident en tant que journalistes à nous spécialiser davantage dans ces domaines, nous permettant ainsi de sensibiliser et d’informer efficacement nos populations sur les événements météorologiques. Cela contribue à assurer que chacun soit bien informé sur ces sujets », a salué Hector Sann’do NAMMANGUE, journaliste participant à l’atelier.
Les communications ont porté sur les bulletins d’avertissement, incluant le protocole d’alerte commun de l’OMM et les avertissements hebdomadaires, mensuels ou saisonniers. Les participants ont aussi abordé les bulletins d’alerte précoce et leurs impacts, ainsi que l’importance de la communication médiatique, les bonnes pratiques, les défis et les opportunités d’amélioration.
Des exercices de groupe sur des bulletins passés ont été effectués, avec l’analyse de cas d’inondations ou de sécheresses antérieures, suivis de la présentation des résultats des travaux de groupe par les professionnels des médias.
Rappelons que le projet VFDM est exécuté par le consortium comprenant l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’Ouest (GWP-WA) au profit de six pays partageant le bassin de la Volta, notamment le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo.
Alida AKAKPO