Un vent de changement souffle sur les relations commerciales entre l’Afrique et les États-Unis. La Société des Postes du Togo (SPT) a annoncé la suspension provisoire de l’envoi de colis vers les États-Unis. Une décision lourde de conséquences pour les usagers, dictée par une nouvelle réglementation douanière américaine exigeant le paiement des droits avant même le départ des marchandises.
Désormais, chaque expédition en provenance du Togo et à destination des États-Unis doit s’acquitter, en amont, d’un tarif douanier obligatoire. En clair, l’exportateur doit régler les droits avant même que le colis ne quitte Lomé. Cette réforme, appliquée depuis avril dernier, prévoit un tarif de base de 10 % pour les exportations togolaises, dans le cadre d’une vague plus large de mesures visant plusieurs pays africains.
Face à cette contrainte, les compagnies aériennes et les prestataires agréés, chargés d’assurer la collecte et le reversement de ces taxes, ont dû interrompre leurs opérations. Conséquence directe, l’acheminement des colis vers les États-Unis est à l’arrêt.
Recherche de solution rapide par la SPT
Pour les particuliers et les entreprises togolaises qui dépendent des flux vers l’Amérique, cette suspension est un coup dur. Étudiants, familles, entrepreneurs et artisans, nombreux sont ceux qui utilisent la Poste pour envoyer documents, biens culturels ou produits artisanaux à leurs proches et partenaires installés outre-Atlantique.
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La SPT se veut rassurante. Cette suspension n’est pas définitive. Des discussions sont en cours pour identifier des alternatives viables, que ce soit par de nouveaux partenariats logistiques ou par des accords plus souples avec les autorités américaines. Objectif, rétablir le service dans les plus brefs délais, tout en respectant les exigences douanières.
Si l’incertitude demeure, un fait est certain : les envois postaux vers les États-Unis ne reprendront qu’une fois une solution équilibrée trouvée. La SPT, consciente de l’importance de ce service pour des milliers de Togolais, multiplie ses efforts pour que cette suspension ne soit qu’une parenthèse et non une rupture durable.
