À l’heure où le continent africain est secoué par des défis sécuritaires d’une complexité inédite, le Togo s’avance, une fois encore, en éclaireur. Ce 15 octobre 2025, le Président du Conseil, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, prendra part à Rome, en Italie, au sommet des chefs d’État et de gouvernement du Processus d’Aqaba consacré à la crise sécuritaire en Afrique de l’Ouest.

Une rencontre de haut niveau, porteuse d’espoir et de responsabilité, où se joue une partie cruciale du destin de la région.

Un sommet stratégique pour un continent sous tension

L’Afrique de l’Ouest et le Sahel sont aujourd’hui confrontés à une hydre à plusieurs têtes : terrorisme, criminalité transfrontalière, cybermenaces, piraterie maritime. Autant de fléaux qui freinent le développement et fragilisent la stabilité des États. Face à cette réalité, le sommet de Rome se veut un carrefour de réflexion et d’action. Il réunira des dirigeants décidés à mieux coordonner leurs politiques de sécurité et à renforcer les mécanismes de coopération régionale.

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Le Togo, fort de son expérience diplomatique et de ses efforts constants en faveur de la paix, s’y présentera comme un acteur de référence. La participation du Président Faure Gnassingbé s’inscrit dans la continuité de la deuxième édition du Lomé Peace and Security Forum. Ce qui confirme l’engagement du pays à promouvoir un dialogue inclusif et une approche concertée des défis sécuritaires.

La diplomatie togolaise, une force tranquille mais déterminée

Depuis plusieurs années, Lomé a su imposer une diplomatie agile et proactive, marquée par des initiatives innovantes et un sens aigu du multilatéralisme. Le Togo s’est imposé comme une plateforme de paix et de concertation dans un environnement géopolitique instable.

En participant au Processus d’Aqaba, le Président Faure Gnassingbé entend partager l’expérience togolaise en matière de lutte contre les menaces sécuritaires, fondée sur une approche intégrée : militaire, politique, économique et sociale. Cette vision globale, qui lie sécurité et développement, est devenue une marque de fabrique de la gouvernance togolaise, plaçant la bonne gouvernance au cœur de la stabilité nationale et régionale.

Le Processus d’Aqaba, un instrument de coopération mondiale

Lancé en 2015 par le roi Abdallah II de Jordanie et coprésidé par la Jordanie et l’Italie, le Processus d’Aqaba vise à encourager la coopération internationale face aux menaces transnationales. C’est donc tout naturellement que le Togo, reconnu pour sa diplomatie constructive et sa position géostratégique au cœur du Golfe de Guinée, y trouve une tribune de choix pour faire entendre la voix de l’Afrique francophone.

Au moment où les défis se multiplient, le message togolais à Rome sera clair : aucune nation ne peut vaincre seule les menaces modernes. En portant la parole de la sous-région, le Président Faure Gnassingbé s’affirme non seulement comme un artisan de la paix africaine, mais aussi comme l’un des architectes d’une sécurité collective durable.

Sous son impulsion, le Togo poursuit sa marche vers une diplomatie d’impact, où l’action et la vision se rejoignent au service de l’Afrique et du monde.

De Lomé à Rome, le Togo trace la voie d’une Afrique qui refuse la fatalité de l’insécurité. Dans un monde où les frontières s’effacent devant les menaces, la voix togolaise résonne comme un appel à l’unité, à la paix et à la responsabilité partagée.