Ce vendredi 12 juillet 2024, le gouvernement togolais et la Banque mondiale ont signé une convention de financement de plus de 650 millions de dollars soit 63,8 milliards de francs CFA à Lomé. C’était en présence de Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances, Sandra Ablamba Johnson, ministre Secrétaire Générale de la Présidence, et Gilbert Bawara, ministre de la fonction publique et du dialogue social, et du représentant résidant de la Banque mondiale au Togo, Filly Sissoko.
L’événement a été accompagné par une cérémonie de présentation des grands axes du nouveau Cadre de Partenariat Pays (CPP) pour la période 2025-2029. Ce dernier vise à aider le Togo à relever ses défis de développement afin de réduire la pauvreté, accroitre la prospérité partagée et promouvoir un développement durable pour sa population.
Les grands axes du nouveau CPP entre le Togo et la Banque mondiale
Lire aussi: Togo: Mgr Mark Gerard Miles en fin de mission
« Ce CPP est structuré autour de trois grands objectifs : (i) la création d’emplois de qualité par le secteur privé, (ii) l’amélioration du capital humain, et (iii) le développement territorial inclusif et durable. Il comprend également deux thèmes transversaux – qui sont le renforcement du cadre macroéconomique et celui de la gouvernance », a expliqué Filly Sissoko, représentant résidant de la Banque mondiale au Togo.
« Le CPP met aussi l’accent sur la productivité agricole, la logistique et la connectivité, comme moteurs principaux de transformation de l’économie togolaise. Il prévoit également une plus forte collaboration et coordination avec les partenaires techniques et financiers du Gouvernement togolais, afin d’appuyer la mise en œuvre de ces nouvelles opérations », a-t-il ajouté.
La signature de cette convention de financement et la présentation du nouveau Cadre de Partenariat Pays marquent une étape importante dans le parcours de développement du Togo. Grâce à ce soutien financier conséquent, le pays est mieux armé pour s’attaquer aux défis majeurs auxquels il est confronté et pour mettre en œuvre des réformes structurantes.
Alida AKAKPO
