Une foule impressionnante s’est rassemblée le 2 janvier 2025 sur le terrain de l’EPP Adjamda pour célébrer la danse Kamou, une tradition ancestrale du canton de Bohou (en pays Kabyè). Organisée par le chef canton de Bohou et l’Association Jeunesse Consciente Gnozi Piré, cette fête marque un moment de reconnaissance envers les ancêtres pour les récoltes obtenues. Malgré les défis climatiques, les participants ont montré leur attachement à leur culture et leurs traditions.
L’événement, coïncidant avec les festivités de fin d’année, a attiré une grande foule composée de fils et filles du canton ainsi que des représentants d’autres localités. La danse Kamou est symbole des moissons et de la gratitude. Elle a offert un moment de partage et de cohésion sociale, renforçant les liens entre les générations.
Kamou, une célébration de la culture et de la cohésion sociale
Le représentant du chef canton de Bohou a exprimé sa joie devant l’enthousiasme du public. « Quand je vois la foule là, je suis tellement dépassé. La danse Kamou, c’est une fête pour remercier nos ancêtres pour les récoltes qu’ils nous ont données, » a-t-il indiqué.
Le président de l’Association Jeunesse Consciente Gnozi Piré, Dr. Magnangou Essonam, a souligné l’importance de cette traditionen ces termes. « Nous appuyons le sport pour maintenir la jeunesse en forme et la culture pour préserver nos valeurs. Cette année, nous avons eu la participation de tous les cantons, et cela montre notre détermination à perpétuer nos traditions, » a-t-il expliqué.
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Palouki Managlè, présidente des femmes de Bohou, a partagé sa gratitude : « Chez nous, la danse Kamou célèbre les moissons. Malgré la sécheresse, nous nous réjouissons des récoltes obtenues, » a-t-elle affirmé.
La journée s’est achevée par un concert, clôturant en beauté ces réjouissances traditionnelles. À travers la danse Kamou, le canton de Bohou a une fois de plus montré son engagement envers la préservation de son patrimoine culturel et le renforcement de l’unité sociale.
Plaki SIMLIWA