Du 23 au 26 novembre, Aného vibrera au rythme du Festival International d’Histoire (FIHA) dans sa deuxième édition, orchestré par la Fondation Aquéréburu and Partners en collaboration avec la mairie de la commune Lacs 1. Placé sous le thème « Rencontres », cet événement unique, supporté par divers sponsors, célèbre l’histoire, valorise le patrimoine culturel, et renforce l’identité des peuples.
La scène est animée par des groupes folkloriques, artistiques, et des humoristes, créant un kaléidoscope de divertissement culturel. Les moments de fierté se matérialisent à travers la remise des trophées « Aného d’or », honorant les personnalités qui ont laissé une empreinte indélébile sur le développement d’Aného, ainsi que le prix du concours FIHA d’une valeur de 500 000 francs CFA. Pour cette édition, le Brésil est le pays invité.
Le FIHA comme carrefour d’échanges culturels
Entre un colloque international de scientifiques, des spectacles, des conférences débats, des tables rondes, des concerts, un salon du livre, une exposition du boulevard culinaire, et l’innovation d’un carnaval d’Aného, le FIHA 2023 promet une expérience riche et variée pour les participants.
La cérémonie d’ouverture a accueilli une assemblée de personnalités politiques, administratives, traditionnelles, religieuses, et diplomatiques. Il faut noter qu’elle a été présidée par le docteur Kossi Gbenyo Lamadokou, ministre de la culture et du tourisme. Des délégations venues du Brésil (pays invité), de la Martinique, de la Kozah, et d’Athiémé au Bénin (villes associées) ont également enrichi cette assemblée cosmopolite.
Le préfet des Lacs, Daté Bénissan Tétévi, a martelé le rôle du FIHA comme un lieu de rencontre où les historiens partagent leur profession, exposent leurs travaux, et confrontent leurs points de vue pour contribuer au progrès de la recherche et de la connaissance de l’histoire.
Lire aussi: Foire Internationale de Lomé: Un mélange de festivités et bonnes affaires
Le président de la Fondation Aquéréburu and Partners, Me Coffi Alexis Aquéréburu, maire de la commune des Lacs 1, souligne l’importance du thème choisi. « Aného, de par son histoire, est une ville des rencontres, de diversités culturelles, une ville ouverte au monde, » déclare-t-il. « Aného incarne la tolérance et l’amour de la culture de l’autre. »
Le FIHA 2023 se profile comme un carrefour d’échanges culturels, de dialogues, d’authenticité, et d’affirmation de l’identité des peuples. C’est une célébration de l’amour entre les nations, de la cohésion sociale entre les peuples, et une invitation à vivre l’histoire à travers des échanges intellectuels, culturels, sportifs, et culinaires.
Pour rappel, un grand concert aura lieu ce 25 novembre à Aneho. L’artiste ivoirienne Roseline Layo sera de la partie.
Charbel SOSSOUVI
