Au cœur de Kara, se trame une révolution silencieuse qui promet de redessiner les contours de l’urbanisme du pays. Sous les auspices du ministre d’État, Kodjo Adedze, plus d’une centaine d’acteurs provenant du secteur public, privé et de la société civile convergent depuis le mardi 12 décembre pour participer à un atelier national de validation.
Les discussions, présidées par le ministre Kodjo Adedze, gravitent autour d’un document imposant de 500 pages, le nouveau code de l’urbanisme et de la construction. Cet avant-projet de loi vise à remodeler la physionomie des villes togolaises en intégrant des normes plus strictes pour garantir la qualité, la durabilité et la sécurité des structures.
Redéfinir l’urbanisme au Togo
L’objectif est de doter le pays d’un cadre législatif et réglementaire contraignant. Un cadre qui, selon le ministre, assure « une meilleure qualité d’exécution, une fiabilité durable et une sécurité renforcée », évinçant ainsi tout risque de dommages ou d’accidents entravant les activités urbaines.
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Avec une croissance urbaine fulgurante, le Togo se prépare à franchir un nouveau cap dans le domaine de l’urbanisme. Les projections annoncent un taux d’urbanisation qui, actuellement à 42%, devrait dépasser la barre des 50% dans les cinq prochaines années. Ce nouveau code devient donc le plan directeur sculptant l’avenir urbain du pays.
Entre les murs de l’atelier à Kara, l’avenir des villes togolaises prend forme, taillé par les mains de centaines d’acteurs déterminés à créer un environnement urbain harmonieux, sûr et novateur. Une transformation est donc en marche dans chaque rue, chaque immeuble, et chaque quartier du Togo.
Pour rappel, l’atelier sur le nouveau code de l’urbanisme et la construction prend fin en ce jour.
Charbel SOSSOUVI