Le Forum CFC-Togo a réuni ce jeudi 20 novembre, à l’Hôtel 2 Février de Lomé, des acteurs économiques, institutionnels et des entreprises issues de plusieurs secteurs. Cette rencontre, organisée dans le cadre du Africa Tour de Casablanca Finance City, s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens entre le Togo et le Maroc autour de l’investissement et du partenariat stratégique.
Ce Forum CFC-Togo a permis de mettre en avant les atouts économiques du Togo et les ambitions de Casablanca Finance City, première place financière d’Afrique. Un espace d’échanges, de networking et de rencontres B2B qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour les investisseurs des deux pays.
Forum CFC-Togo : une passerelle économique renforcée entre Lomé et Casablanca
Lors du Forum CFC-Togo, Aziz El KHYARI, directeur business development et coopération à Casablanca Finance City, a rappelé l’ambition de l’Africa Tour : « rapprocher les opérateurs économiques des opportunités sur le continent en allant sur le terrain à la rencontre des autorités, des ministères et des partenaires potentiels ». CFC se positionne comme une zone économique spéciale destinée à devenir « un véhicule de co-investissement vers l’Afrique », regroupant des acteurs internationaux de la finance, des infrastructures, des services et du trading.
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Selon lui, Casablanca et Lomé partagent « une vocation régionale, une forte connectivité aéroportuaire et portuaire, ainsi qu’un climat des affaires parmi les meilleurs du continent ». Cette convergence facilite les partenariats et renforce l’intérêt des entreprises marocaines pour le marché togolais. Il souligne également que CFC est prêt à « accompagner les grands groupes togolais souhaitant s’internationaliser », créant ainsi un partenariat gagnant-gagnant.
Forum CFC-Togo : les opportunités d’investissement mises en avant par le Togo
Du côté togolais, Woulamé OUDJIM, économiste-analyste senior au ministère délégué en charge de la promotion des investissements et de la souveraineté économique, a détaillé les secteurs dans lesquels le Maroc peut s’implanter. Il cite notamment « l’agriculture, l’agro-industrie, les infrastructures, la santé et l’éducation », tout en mettant l’accent sur les atouts structurants du pays comme « le port en eau profonde, la Plateforme Industrielle d’Adetikopé, les centrales solaires et les projets logistiques ».
Il rappelle également que le Togo mise sur des projets phares tels que l’agropôle de Kara et l’agrandissement du port autonome de Lomé, autant d’initiatives prêtes à accueillir les capitaux et l’expertise marocains. Pour lui, le secteur privé marocain « est incontournable et peut saisir les nombreuses opportunités déjà identifiées par la délégation Casablanca Finance City ».
