Le littoral entre Gbodjomé et Goumoukopé, durement touché par l’érosion côtière, fait l’objet d’un vaste chantier de protection lancé par le gouvernement togolais. Soutenu par la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD), ce projet d’envergure combine travaux d’ingénierie et restauration des écosystèmes.
Mais au-delà des chiffres, c’est une véritable transformation sociale et environnementale qui s’opère. Grâce à une approche inclusive, la lutte contre l’érosion devient un levier de développement durable pour les communautés locales.
Une réponse durable à l’érosion côtière
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Le Togo ne se contente plus de repousser la mer ; il invente une nouvelle manière de cohabiter avec elle. Face à l’érosion côtière persistante, le pays mise sur une solution innovante : 22 épis transversaux et plus de 865 000 m³ de sable sont mobilisés pour restaurer les plages. Mais cette lutte physique contre l’érosion côtière s’accompagne d’un engagement humain fort.
Les populations riveraines, intégrées au processus, participent au suivi environnemental. La plantation de 10 hectares de cocotiers vient renforcer la résilience écologique, tandis que des programmes d’accompagnement ciblent les femmes et les jeunes, avec des activités génératrices de revenus. Ici, la lutte contre l’érosion côtière est aussi sociale : elle redonne vie au littoral et renforce le lien entre protection de l’environnement et mieux-être des populations.
Alida AKAKPO
