À Kara, l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) a clôturé le Projet de prévention des grossesses en milieu scolaire, mené de 2021 à 2024 dans 50 communes du Togo. Avec une réduction de 72 % des cas de grossesses dans les établissements ciblés, ce projet multisectoriel marque un tournant décisif pour la protection des adolescentes. Les acteurs régionaux se sont réunis au Palais des Congrès de Kara le 10 janvier 2025 pour faire le bilan et réfléchir aux mécanismes de pérennisation des résultats obtenus.

L’initiative, s’appuie sur une étroite collaboration entre les secteurs de l’éducation, de la santé, de la justice et des communes. Elle a permis de sensibiliser et d’accompagner les adolescents. Les responsables locaux, dont le maire de la commune Kozah 1, ont salué les avancées remarquables de ce projet. Ils ont réaffirmé leur engagement à poursuivre la lutte contre les grossesses en milieu scolaire et les violences sexuelles.

L’ATBEF pour un avenir sans grossesses en milieu scolaire 

Le projet de prévention des grossesses en milieu scolaire de l’ATBEF a été lancé en septembre 2021 pour une durée de trois ans. Il a ciblé 250 collèges dans 50 communes du Togo. Grâce à une approche multisectorielle, les activités de sensibilisation et d’accompagnement ont permis de réduire significativement les grossesses en milieu scolaire, dépassant 50 % de diminution dans certaines localités.

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Dans la région de Kara, 15 communes ont bénéficié de ce programme. Pour Baka Koffi Manzama, coordonnateur de l’antenne grand nord de l’ATBEF, les résultats sont encourageants, mais le travail doit se poursuivre : « Le projet prend fin, mais la lutte contre les grossesses en milieu scolaire continue, » a-t-il souligné.

Les autorités locales partagent cet avis. AWATE Alimata, conseillère municipale de la commune Kozah 1, point focal du projet, a exprimé sa détermination à maintenir les acquis. « Nous avons réduit les grossesses de plus de 50 % dans nos établissements. Nous continuerons pour atteindre zéro grossesse en milieu scolaire, » a-t-elle confié.

TCHEMI Tchambi Tchapkro, maire de la commune Doufelgou 1 a également salué la méthode multisectorielle adoptée lors de la seconde phase du projet. Pour lui, cette synergie entre les acteurs a été un élément clé de la réussite : « Les résultats sont concluants et montrent qu’une collaboration étroite peut changer la donne, » a-t-il conclu.

Cette initiative de l’ATBEF a démontré que la prévention des grossesses en milieu scolaire est possible grâce à une mobilisation collective. Les acteurs locaux, encouragés par les progrès réalisés, se disent prêts à poursuivre cette dynamique pour protéger les jeunes filles et leur garantir un avenir meilleur.

Plaki SIMLIWA