Il était un peu plus de 3 heures du matin ce lundi 2 juin 2025, quand la nationale N1, colonne vertébrale du transport togolais, a été le théâtre d’un carnage effroyable. Un bus de la compagnie Nagode, bondé de passagers, a violemment quitté sa trajectoire à hauteur de Kpèlè, à quelques encablures de Notsè. Le choc, d’une brutalité rare, laisse derrière lui un paysage de désolation, un silence que seul le hurlement des sirènes vient briser.
Selon les premières informations, le bus roulait en direction du sud de la N1 lorsque l’accident s’est produit. Si les circonstances exactes restent encore floues, le bilan provisoire est glaçant : des dizaines de morts et de nombreux blessés graves.
Agir pour la sécurité routière sur la N1
Ce drame ravive un vieux mal. Il s’agit de l’insécurité routière qui gangrène les routes du pays. Chaque année, des centaines de vies sont fauchées dans des conditions similaires. Trop souvent, les axes majeurs comme la N1 deviennent des pièges mortels à cause de plusieurs facteurs.
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Si vous avez un proche qui voyageait cette nuit avec la compagnie Nagode, rapprochez-vous des centres de secours ou contactez les hôpitaux de la zone.
Ce nouvel accident pourrait devenir un tournant. Il interpelle l’État, les transporteurs, et tous les acteurs de la route sur l’urgence d’agir. Formation des chauffeurs, contrôle technique strict, systèmes de surveillance intelligents et autres aménagements sont à envisager.
Il est temps de refuser la fatalité sur la N1 et sur les autres axes routiers du pays.