D’un cycle de déclin à une résurgence éblouissante, la filière du coton au Togo renaît tel un phénix des cendres. Après deux années de marasme (-11% et -25%), une lueur d’espoir se dessine à l’horizon. En effet, la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) a annoncé des résultats spectaculaires pour la campagne 2023-2024.
Un réveil qui promet de redéfinir le paysage agricole du Togo et d’insuffler un nouvel élan à l’économie nationale.
Un nouveau chapitre dans l’exploitation du coton togolais
L’annonce de la NSCT révèle un bond dans la production de coton pour la campagne 2023-2024. Avec une récolte estimée à 70 000 tonnes, la filière enregistre une hausse vertigineuse de 50% par rapport aux chiffres précédents. Ce qui marque un tournant historique dans son évolution.
Selon le directeur de la NSCT, Martin Drevon, cette métamorphose exceptionnelle résulte d’une synergie d’efforts sans précédent. La combinaison d’une superficie exploitée en nette augmentation, d’une mobilisation accrue des acteurs de la filière, ainsi que d’une gestion plus efficace des risques climatiques, ont pavé la voie à cette renaissance.
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De plus, les avancées structurelles et technologiques sur le terrain ont joué un rôle déterminant dans cette montée en puissance. »Cette évolution est le fruit des efforts conjugués des cotonculteurs, des techniciens dans leur ensemble, mais aussi des évolutions structurelles et technologiques sur le terrain », a affirmé Martin Drevon.
Il faut noter l’augmentation de la superficie exploitée dans la production du coton. Le Togo est passé de 66 017 hectares et un rendement de 705 kg/ha en 2022, à près de 79 200 hectares exploités, pour un rendement de 815 kg/ha.
À l’aube de cette nouvelle ère , le coton togolais se profile comme un fer de lance de l’agriculture nationale. Avec des prix fixés à 300 FCFA le kilogramme pour la nouvelle campagne, l’avenir s’annonce radieux pour l’industrie de l’or blanc au Togo.
Charbel SOSSOUVI
