L’air marin de Grand-Popo s’annonce comme le théâtre d’une bataille amicale mais stratégique. Ce vendredi 12 septembre 2025, à 15h30, les Éperviers Dames du Togo croisent le fer avec les Amazones U-20 du Bénin. Une rencontre qui dépasse le simple cadre amical. C’est une répétition générale avant l’épreuve de vérité contre les Étalons Dames du Burkina Faso, lors du deuxième tour des éliminatoires de la CAN Féminine Maroc 2026.

Qualifiées avec brio au premier tour, les Eperviers Dames savent que la prochaine marche sera la plus ardue. Entre le 20 et le 28 octobre, elles devront d’abord affronter les Burkinabè à Ouagadougou avant de livrer un match retour décisif à Lomé. Une double confrontation qui pourrait sceller leur destin et écrire une nouvelle page de l’histoire du football féminin togolais.

Kaï Tomety, stratège en quête d’équilibre

À la baguette, la sélectionneure Kaï Tomety affine ses plans. Cette opposition face aux jeunes Amazones est pour elle une aubaine. Elle entend tester plusieurs dispositifs tactiques, redistribuer les cartes entre ses joueuses et surtout consolider l’osmose d’un groupe qui grandit à chaque rassemblement. « Un match amical n’est jamais anodin. C’est un laboratoire où l’on construit les victoires de demain », glisse-t-elle souvent dans ses analyses.

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Pour les Éperviers Dames, l’enjeu dépasse la simple performance du jour. Il s’agit d’évaluer la fraîcheur physique, de renforcer l’automatisme entre les lignes et de donner confiance à des talents qui frappent déjà à la porte de la reconnaissance continentale. Les Amazones U-20, pleines de fougue et de détermination, offriront sans doute une résistance qui mettra à l’épreuve la patience et la rigueur togolaises.

L’espoir d’un peuple derrière les Eperviers Dames

Au-delà des statistiques et des schémas tactiques, c’est toute une nation qui retient son souffle. Le rêve d’un billet pour la CAN Féminine 2026 au Maroc commence par ces instants de préparation où chaque geste compte, où chaque minute de jeu devient une leçon. Les Éperviers Dames ne se contentent plus de participer. Elles veulent à tout prix marquer encore une fois l’histoire.

À Grand-Popo, le coup d’envoi ne sera pas qu’un simple sifflet. Ce sera l’écho d’une ambition, le signal d’une équipe qui veut prouver qu’elle peut rivaliser avec les meilleures d’Afrique. Si le chemin vers le Maroc est encore semé d’embûches, les Togolaises savent que chaque pas compte. Et vendredi, c’est un pas de plus vers la lumière.