Ce 16 juin 2025 n’était pas un jour comme les autres au Togo, mais le point de départ d’une vaste campagne médicale gratuite qui s’étend jusqu’au 3 juillet dans les six préfectures de la Région Maritime du Togo. Une initiative nationale d’envergure qui conjugue santé publique, mémoire collective et solidarité, dans le cadre des commémorations des 20 ans de la disparition du Président Gnassingbé Eyadéma, figure historique du pays.

Des soins de qualité, accessibles à tous 

Portée par le service de santé des armées, cette opération humanitaire permet aux populations, souvent éloignées des plateaux techniques modernes, de bénéficier gratuitement de soins médicaux complets. Les prestations sont riches et diversifiées :

Consultations médicales générales

Échographies spécialisées (abdominale, thyroïdienne, gynécologique, obstétricale)

Actes chirurgicaux pour hernies, lipomes, fibromes, goitres…

Dépistage du VIH, du diabète et de l’hypertension artérielle

Les blocs opératoires du CHR de Tsévié, des CHPs d’Aného et Vogan, ainsi que de l’hôpital d’Afagnan, tournent à plein régime. Derrière chaque bistouri, des mains expertes et des cœurs au service du bien commun.

 Une armée au chevet du peuple

Au-delà de la médecine, cette campagne est un acte de proximité et de cohésion sociale. Les forces armées, trop souvent perçues comme distantes ou réservées à la défense nationale, redéploient ici leur mission humanitaire. Elles soignent, écoutent, rassurent. Elles incarnent la main tendue de la République.

Cet engagement fort rappelle les valeurs fondatrices du régime du feu Président Eyadéma : solidarité, patriotisme, unité nationale. En soignant les corps, on renforce aussi les liens du vivre-ensemble au Togo. C’est tout le sens de cette campagne : tisser des ponts entre l’État et ses citoyens.

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Commémorer un Président disparu, c’est parfois plus que déposer une gerbe de fleurs. C’est honorer son héritage par des actions concrètes, tournées vers le bien-être collectif. En offrant ces soins, l’État togolais fait le choix de la mémoire vivante : celle qui agit, qui soigne, qui bâtit.

Dans un contexte où beaucoup peinent encore à accéder à des soins de santé dignes, cette initiative tombe à point nommé. Elle incarne un souffle nouveau dans la politique de santé publique et ravive la foi des populations dans l’action de l’État.

Un modèle à pérenniser au Togo

Cette campagne pose une vraie question. Et si ce modèle d’intervention sanitaire pouvait s’inscrire dans le temps ? Allier expertise militaire et action sociale, pour un système de santé plus inclusif, plus mobile, plus humain.

Le Togo vient de prouver que, même dans le silence des commémorations, la mémoire peut soigner, rassembler et construire.