Dans la Préfecture du Golfe, la campagne nationale de reboisement déployée depuis le 1er juin dernier se poursuit de la meilleure des manières. C’est dans ce cadre que la direction préfectorale Golfe de l’Environnement et des Ressources forestières a initié ce mardi 17 octobre une rencontre majeure, destinée à dévoiler le bilan à mi-parcours de cette campagne nationale de reboisement.
En présence des élus municipaux du Golfe, de leurs émissaires, des éminents représentants des organisations de la société civile et des ONG engagées dans ce noble dessein, le directeur régional Maritime de l’Environnement et des Ressources forestières, Mangola Bléza, a levé le voile sur les accomplissements marquants de cette entreprise collective.
Le reboisement pour une nature plus verte
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans les sept communes du Golfe, c’est la commune Golfe 3 qui s’est distinguée avec l’implantation de 6 435 plants, suivie de près par Golfe 5 avec 6 186 plants, et Golfe 4 avec 3 832 plants vaillamment enracinés. Golfe 1, Golfe 6, Golfe 7 et Golfe 2 boucle ont également joué leur rôle en contribuant respectivement avec 3 790, 3 170, 1 930 et 460 plants à cette renaissance végétale. Au total, ce sont 25 803 plants qui se dressent fièrement sur 86 sites, couvrant 32,01 hectares et s’étirant sur 54 kilomètres linéaires.
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Toutefois, ce bilan révélateur met également en lumière des défis à relever. Les années précédentes ont montré des lacunes dans la mobilisation des terres à reboiser et la déclaration incomplète de certaines données par les acteurs privés. Ces constats exhortent à concevoir une stratégie nouvelle et optimisée, destinée à aligner les rôles et responsabilités de chacun sur l’ambition décennale du gouvernement en matière de reboisement.
Le directeur régional Maritime de l’Environnement et des Ressources forestières, Mangola Bléza exprime sa satisfaction quant à cette évolution positive. En trois ans, les scores n’ont cessé de croître, et cette année, la préfecture du Golfe a enraciné 25 000 plants, soit une nette progression par rapport aux 15 000 plants de l’année précédente.
Le directeur préfectoral de l’Environnement et des ressources forestières, Cdt Bigalabou Essobaoulou, en appelle aux maires et à leurs services techniques pour qu’ils s’approprient cette campagne et en assurent le suivi en étroite collaboration avec les acteurs forestiers et les associations partenaires. Il les encourage également à faire de la quête de plants une habitude, une responsabilité partagée au service d’un avenir plus vert et durable.
Charbel SOSSOUVI