Et si un morceau d’histoire s’invitait chez vous ? À Lomé, une vente aux enchères publique pas comme les autres s’annonce. Ce ne sont pas des objets quelconques, mais bien des vestiges du Palais des Congrès, témoin discret de la République, qui seront cédés au plus offrant. À la croisée de l’économie circulaire et du devoir de mémoire, cet événement soulève un double enjeu. Il s’agira de valoriser l’ancien et repenser notre rapport au bien public.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Prévue pour le vendredi 9 mai 2025 dès 9 heures, cette vente se tiendra dans l’ancien bâtiment du Commissariat des douanes et droits indirects, stratégiquement situé au cœur du quartier administratif de Lomé, non loin du stade omnisports. Organisée par le ministère de l’Économie et des Finances, en collaboration étroite avec celui des Travaux publics et des Infrastructures, cette opération vise à liquider des biens réformés issus du Palais des Congrès de Lomé.

Au menu de cette vente exceptionnelle : ferrailles, aluminium, portes vitrées, équipements de cuisine en inox, frigos, meubles… Un inventaire éclectique qui attire autant les collectionneurs que les artisans en quête de matériaux abordables.

Des objets chargés d’histoire au Palais des Congrès de Lomé

Chaque lot sera cédé en l’état, sans garantie, selon la règle bien connue des enchères publiques : l’objet revient au plus offrant, sans recours après l’adjudication. Les paiements devront être effectués en espèces, avec un ajout de 12 % sur le prix adjugé. L’enlèvement des biens sera immédiat et obligatoire après la vente, sous peine de perte du lot.

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La Commission ad hoc en charge de la réforme des matières du Palais des Congrès de Lomé supervisera minutieusement cette vente, garantissant transparence et rigueur dans le processus.

Un geste éco-responsable et économique à la fois

Au-delà de la simple cession, cette opération reflète une volonté claire des autorités : désencombrer les espaces administratifs, tout en redonnant une seconde vie aux équipements publics. Dans un contexte où la gestion durable des ressources devient cruciale, cette initiative s’inscrit dans une dynamique d’économie circulaire, tout en offrant des opportunités économiques à la population.

Le 9 mai, ce ne sont pas de simples objets que l’on achètera, mais des fragments du service public, chargés de récits invisibles. Artisans, brocanteurs, nostalgiques et curieux, cette vente est pour vous. L’État tourne une page, vous pouvez en emporter un morceau.