L’annonce a été faite le vendredi 28 juin par le commissaire général de l’OTR (Office Togolais des Recettes), Philippe Kokou Tchodié. La campagne de dépréciation de 30% sur les valeurs des véhicules de plus de cinq ans d’âge, initialement prévue pour se terminer le 30 juin, est prorogée au 20 décembre 2024.
Cette décision stratégique vise à offrir un allègement fiscal continu sur la mise à consommation des véhicules en souffrance sous douane et à répondre aux préoccupations des importateurs.
La prolongation de cette mesure est une réponse directe aux appels pressants des importateurs de véhicules.
Belle opportunité offerte par l’OTR
En effet, la dépréciation de 30% représente une opportunité significative pour réduire les coûts d’importation et faciliter la mise en circulation de véhicules plus anciens, souvent bloqués par des droits de douane élevés.
Philippe Kokou Tchodié, en annonçant cette mesure, a souligné l’engagement de l’OTR à soutenir les acteurs du secteur automobile en période de difficultés économiques.
« Le bénéfice des avantages de cette mesure de dépréciation de valeur s’étend jusqu’au 31 décembre 2024 par la liquidation et le paiement effectif des droits et taxes de douanes dus », a précisé le commissaire général.
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Outre les véhicules en souffrance sous douane, la mesure de dépréciation s’applique également aux véhicules en transit.
Conditions pour bénéficier de la dépréciation
Pour bénéficier de cette dépréciation, les importateurs doivent s’assurer que la liquidation et le paiement effectif des droits et taxes de douanes dus soient effectués avant le 31 décembre 2024. Passé ce délai, la dépréciation accordée sera automatiquement annulée, ce qui incite les importateurs à agir rapidement pour profiter de cet avantage fiscal.
La prorogation de cette campagne de dépréciation reflète une stratégie plus large visant à dynamiser l’économie togolaise en stimulant le secteur automobile.
En allégeant le fardeau fiscal sur les véhicules plus anciens, l’OTR espère non seulement augmenter les recettes fiscales à court terme mais aussi encourager la modernisation du parc automobile du pays.
Charbel SOSSOUVI
