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Municipales 2025/ Résultats provisoires: UNIR s’impose

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Municipales 2025/ Résultats provisoires: UNIR s'impose
@TogoFirst

Ce 21 juillet 2025, les Togolais ont découvert les résultats provisoires des dernières joutes électorales. À l’issue des élections municipales du 17 juillet, le parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), rafle 1150 des 1527 sièges en jeu, soit près de 75 % des mandats locaux. Une victoire provisoire, proclamée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui confirme le leadership incontesté du parti dirigé par Faure Essozimna Gnassingbé sur la scène politique togolaise.Municipales 2025: Proclamation des résultats provisoires ce 21 juillet

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L’Alliance nationale pour le changement (ANC), longtemps considérée comme le principal challenger, n’obtient que 51 sièges soit 3 %. Même son de cloche pour l’Union des forces de changement (UFC), qui se contente de 38 élus.

ADDI et TOVIA, les nouvelles voix qui percent le mur UNIR

Dans ce paysage marqué par la suprématie d’UNIR, deux forces émergent néanmoins du lot. L’Alliance démocratique pour le développement intégral (ADDI), après avoir surpris lors des législatives de 2024, confirme son ascension avec 34 sièges. Une performance qui la place en outsider crédible pour les échéances futures.

Plus inattendue encore, la percée du mouvement indépendant « Togolais, viens, agir » (TOVIA). Porté par le charismatique Joseph Gomado, ancien cadre de l’ANC et ministre du Développement des territoires, TOVIA décroche 24 sièges et dépasse des formations historiques comme le MPDD du défunt Agbéyomé Kodjo ou les FDR de Dodji Apévon. Une preuve que le paysage politique togolais reste perméable aux initiatives nouvelles, dès lors qu’elles sont portées par des figures locales fortes.

Un résultat provisoire en attendant le sceau de la Cour suprême

Si ces chiffres font déjà figure de verdict populaire, la Cour suprême doit encore confirmer leur validité. D’ici là, les partis disposent du droit  d’introduire d’éventuels recours.

UNIR s’impose donc, encore une fois, comme la colonne vertébrale du pouvoir local et national. Un scénario qui interroge sur la capacité de l’opposition à se réinventer et à capter une base électorale qui semble, scrutin après scrutin, se réfugier dans le giron du parti présidentiel ou se tourner vers des initiatives locales indépendantes.

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