Le festival Mawazine, également connu sous le nom de Mawazine-Rythmes du Monde bat son plein depuis le 21 juin et ce jusqu’au 29 juin 2024. C’est un festival de musique annuel qui se tient à Rabat, la capitale du Maroc. Il revient cette année avec des innovations, après une pause imposée par la pandémie à Corona virus.
Créé en 2001, le festival Mawazine est devenu l’un des événements musicaux les plus importants d’Afrique et du monde arabe, attirant des artistes de renommée internationale ainsi qu’une multitude de spectateurs venus du Maroc et d’ailleurs. La 19ème édition accueille deux grands noms de la scène musicale togolaise, le groupe Toofan et Les Nana Benz du Togo, seront présents pour partager leur talent avec un public mondial.
Une reconnaissance au festival Mawazine
Masta Just et Barabas ont révolutionné la musique ouest-africaine avec leur style unique qui fusionne les rythmes traditionnels africains et les sons modernes. Leur musique, à la fois entraînante et riche en messages, a conquis le cœur de millions de fans à travers le continent et au-delà.
Leur participation au festival Mawazine est une reconnaissance de leur talent et de leur influence dans le monde de la musique africaine. Avec des hits comme « Gweta » et « Affairage », Toofan promet de faire vibrer la scène marocaine avec une performance énergique et mémorable.
Lire aussi: Festival de cinéma des Monts Kabyè : une célébration des talents africains à Kara
Les Nana Benz du Togo, un groupe composé de cinq membres, ont tous grandi au Togo, à quelques frontières seulement du Bénin et du Nigeria. Plusieurs décennies les séparent du grand Fela, celui qui a fait d’un proverbe yoruba un tube : « Water No Get Enemy ». Les membres de Nana Benz du Togo ont également grandi en sachant que l’eau était si précieuse qu’elle n’avait pas de prix et que Mère Nature était une figure à célébrer.
Le nom du groupe est un hommage aux impressionnants marchands de cire du marché central de Lomé, des femmes puissantes qui aimaient conduire une Mercedes Benz. Ces femmes étaient respectées et écoutées, car elles savaient mieux que quiconque comment articuler les multiples tensions de l’argent et du pouvoir avec une force féministe.
Alida AKAKPO
