La nouvelle est tombée comme une épée. Le Père Djala Himba Maxime, prêtre de la paroisse de Pagala, dans le diocèse d’Atakpamé, a perdu la vie dans un accident de circulation alors qu’il rentrait d’une célébration à Kpassa-Copé. Il n’avait que 37 ans. Le choc est immense. Brutal. Comme une flamme qui s’éteint en plein jour. Dans un message empreint d’émotion, Monseigneur Moïse Messan Touho, évêque d’Atakpamé, a annoncé le décès avec une tristesse palpable.
Encore un décès au sein de l’église catholique au Togo. Avant l’annonce du décès du père Maxime Djala, le diocèse de Sokodé a annoncé le décès du père Saturnin Wama.
Le diocèse d’Atakpamé perd un de ses pasteurs
Né le 27 août 1987, Maxime Djala a été ordonné prêtre le 30 septembre 2017. En un peu plus de sept années de ministère dans le diocèse d’Atakpamé, il s’est imposé comme un pasteur proche de son troupeau, un homme de foi au service humble et discret, un intendant fidèle des mystères de Dieu, comme l’a rappelé son évêque.
Lire aussi: Togo/Cybersécurité: Une formation pour le secteur privé
Chaque jour, il sillonnait les pistes parfois chaotiques de l’intérieur togolais pour porter la Parole, consoler, bénir, enseigner, écouter. Il revenait d’un office, le cœur habité par la mission. Ce fut son dernier voyage terrestre.
Des messes seront célébrées dans l’ensemble du diocèse pour le repos de son âme. Le visage de ce prêtre, son sourire et son zèle pastoral continueront de résonner dans la mémoire des fidèles. « Que Celui qu’il a cherché et aimé tout au long de sa vie soit désormais sa part d’héritage et sa récompense », a prié l’évêque d’Atakpamé, dans la circulaire.
En attendant le dernier adieu
Le programme des obsèques sera communiqué ultérieurement. Au-delà de la perte, il y a une espérance. Celle du Christ ressuscité, dans laquelle Maxime a cru et qu’il a annoncée jusqu’à son dernier souffle.
Il ne reviendra plus dans cette voiture, sur ces routes poussiéreuses qu’il connaissait par cœur. Mais son passage laisse une empreinte indélébile dans le cœur de ceux qu’il a aimés, guidés, bénis.
Et maintenant, dans le silence du ciel, une voix continue de prier pour nous.
