L’ONG AIMES-AFRIQUE a lancé depuis lundi 18 mars 2024 une mission médico-chirurgicale foraine gratuite dans la préfecture de l’Ogou. Présidée par le Professeur Serge Michel KODOM, cette organisation s’engage à fournir des soins de santé aux populations rurales de la région des plateaux à travers cette initiative.
Fidèle à sa vocation de rapprocher les services hospitaliers des populations défavorisées, le personnel médical de AIMES-AFRIQUE a amorcé la phase des consultations spécialisées dans le cadre de cette mission médico-chirurgicale. La phase de consultations se tient du 18 au 21 mars 2024 avant que les interventions chirurgicales ne débutent au Centre Hospitalier Régional (CHR) d’Atakpame du 21 au 24 août 2024.
Les objectifs humanitaires de AIMES-AFRIQUE
Les villages d’Akparé et de Kélékpé, tous deux situés dans la commune d’Ogou2 et respectivement distants de 25 et 29 kilomètres d’Atakpame, ont eu le privilège d’accueillir en premier lieu les équipes médicales de AIMES-AFRIQUE. Composées de diverses spécialités, ces équipes ont pour mission de recenser les cas nécessitant des interventions chirurgicales et de distribuer des produits pharmaceutiques essentiels.
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« Nous sommes contents de la mobilisation des populations pour bénéficier de cette mission médico chirurgicale organisée par AIMES-AFRIQUE en partenariat avec le ministère de la santé et sous le patronage du Président de la République son excellence Faure Gnassingbé. Nous allons consulter dans les spécialités comme la chirurgie générale, la stomatologie, ORL et génécologie. Nous allons ensuite retenir les cas à opérer pour la suite de la suite », a souligné Dr Jules KPAKPO, Stomatologue, membre de AIMES AFRIQUE.
A travers cette mission, AIMES-AFRIQUE veut faciliter l’accès aux soins médicaux dans les milieux ruraux. Sur cette mission, l’objectif est de réaliser 2500 consultations spécialisées et 250 opérations chirurgicales.
Il est à noter qu’au cours de la mission chirurgicale, des formations seront dispensées aux responsables des Unités de Soins Périphériques (USP) et des Centres Médicaux Secondaires (CMS) afin de renforcer leurs capacités dans la prise en charge des plaies opératoires. Une autre formation sera également offerte aux praticiens de la médecine traditionnelle.
Alida AKAKPO