La 34ème édition de la Journée internationale des droits de l’enfant a été commémorée lundi, 20 novembre 2023. A cette occasion, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) entreprend un monitoring sur la situation des enfants des rues. Ceci lui permettra de mieux cerner le phénomène afin d’y dresser une réponse appropriée.
Placée cette année sous le thème “Pour chaque enfant, tous ses droits”, l’enquête initiée par la CNDH, s’inscrit dans le cadre du projet “Protection des enfants en situation difficile : cas des enfants de la rue du grand Lomé et des cinq régions du pays”.
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Situation des enfants des rues au Togo
Au Togo, nombreux sont ces enfants qui se retrouvent aux abords des grands carrefours, des marchés ou des mosquées, en train de faire la manche. Ces enfants sont livrés à eux-mêmes et très peu ont accès à l’éducation. Ils doivent souvent travailler ou mendier afin de pouvoir trouver leur pitance. Une fois la nuit tombée, les enfants des rues dorment au clair de la lune, exposés au froid et aux intempéries.
Malgré l’avancée du Togo sur les plans législatif, institutionnel, et social pour éradiquer le phénomène, ce dernier persiste toujours. C’est ce qui pousse la CNDH à rechercher les causes et les conséquences du fléau en vue d’entreprendre, en synergie avec les autres acteurs de la protection de l’enfance, les approches de solutions.
Recensement des enfants des rues
Le projet de la CNDH comprend trois volées dont le premier est destiné au recensement des enfants. Les deux autres seront consacrées à l’organisation de deux activités de sensibilisation ainsi que de plaidoyer à l’endroit des autorités compétentes et autres partenaires en vue de mettre en œuvre, de manière optimale et efficace, des recommandations qui seront formulées.
Pour rappel, la Journée internationale des droits de l’enfant vise à mieux faire connaître le texte de la Convention relative aux droits de l’enfant adoptée par l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1989, ainsi que les droits qu’il énonce, chez les enfants et les jeunes comme chez les adultes.
Alida AKAKPO