C’est une annonce que les amateurs du football féminin n’espéraient pas. Le nouveau Classement mondial féminin FIFA/Coca-Cola, rendu public ce 11 décembre, sonne comme un électrochoc pour le Togo. Après quatre mois de compétitions intenses, de joutes continentales et des éliminatoires pour la Coupe du monde féminine 2027, les Éperviers Dames enregistrent l’un de leurs plus forts reculs depuis deux ans.
Une dégringolade qui révèle autant l’urgence sportive que les défis structurels du football féminin au Togo.
Un recul de 14 places
Classées 120ᵉ en août 2025, les Togolaises glissent désormais à la 134ᵉ position.
Un effondrement lourd de sens, d’autant que l’équipe se maintenait entre la 120ᵉ et la 122ᵉ place depuis mars 2023. Cette stabilité fragile semblait annoncer un renouveau, mais les éliminatoires du Mondial 2027 ont brisé l’élan.
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En octobre dernier, les Éperviers Dames ont croisé le fer avec le Burkina Faso dans une double confrontation cruciale. Une défaite 1-0 à l’aller, suivie d’un revers 2-0 au retour, a scellé le sort de la sélection togolaise. Au-delà de l’élimination, cette double contre-performance a lourdement pesé dans les calculs du classement mondial. Le verdict est sans appel : le Togo recule de 14 places.
L’Afrique progresse… mais le Togo reste à la traîne
Alors que les Éperviers Dames peinent à maintenir leur rang, la hiérarchie africaine continue d’évoluer. Le Nigeria règne toujours en maître, solidement ancré à la 37ᵉ place mondiale et première nation africaine. Derrière les Super Falcons, on retrouve : l’Afrique du Sud : 55ᵉ mondiale; le Ghana : 62ᵉ; la Zambie : 64ᵉ et le Maroc : 66ᵉ.
Ces performances montrent à quel point le continent se renforce. De nombreuses nations investissent dans la formation, l’encadrement technique et la professionnalisation.
Et maintenant ?
Ce classement n’est pas une fatalité, mais un avertissement clair. Le football féminin possède du talent, de l’envie et un vivier jeune prometteur. Cependant, pour retrouver le chemin de la croissance, il faudra investir dans les infrastructures, renforcer le championnat local, professionnaliser l’encadrement, et multiplier les matchs internationaux pour gagner en expérience.
Le Togo n’est pas condamné à reculer. Il est invité à rebondir.
