Une onde de choc parcourt le monde de la décentralisation au Togo. Le maire sortant de la commune Bassar 4, Hozo Toï, est décédé ce lundi à Kara, plongeant la collectivité et l’ensemble des acteurs du développement local dans une profonde tristesse. Cette disparition, aussi soudaine qu’inattendue, laisse derrière elle un vide immense, à la hauteur de l’homme qu’il fut : un serviteur dévoué, un artisan du progrès, un visage du développement de proximité.
Sous la houlette de Hozo Toï, Bassar 4 a connu un souffle nouveau. Conscient que la décentralisation ne se limite pas à des textes, il en a fait une réalité palpable pour ses administrés.
Un maire proche de son peuple à Bassar 4
De la santé à l’éducation, en passant par les infrastructures, le défunt maire a incarné le modèle du leader local engagé. Son passage à la tête de la commune a également marqué un tournant avec la réhabilitation des pistes rurales, facilitant la mobilité des populations et l’écoulement des produits agricoles. Ces réalisations, discrètes mais profondément humaines, témoignent d’une ambition sincère : rapprocher le développement des citoyens.
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Ironie du sort, ce décès survient à un moment charnière, en pleine période de transition électorale. Alors que le pays vit au rythme des renouvellements municipaux, la disparition de Hozo Toï résonne comme un avertissement sur la fragilité du destin humain, même pour ceux qui bâtissent pour les autres.
Dans l’attente de l’installation du nouveau maire, l’intérim sera assuré par un élu local, afin d’assurer la continuité administrative et de préserver la stabilité des chantiers engagés.
Sous le soleil de Bassar, le vent porte encore son nom. Hozo Toï s’en est allé, mais son œuvre continue de parler pour lui — comme un écho de fidélité à la terre qu’il a servie jusqu’à son dernier souffle.