ASKY Airlines, compagnie panafricaine au cœur d’une ambition continentale, vient d’inaugurer une liaison directe entre Lomé et Nouakchott. Une annonce qui dépasse le simple cadre du transport aérien. Elle symbolise la volonté d’une Afrique mieux connectée, plus fluide, plus efficace.
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À bord d’un Boeing 737-800 flambant neuf, 154 passagers ont marqué l’histoire de cette nouvelle ligne opérée trois fois par semaine. Avec ses 16 places en classe Affaires, ce vol inaugural illustre l’engagement d’ASKY en faveur d’un service à la fois inclusif et haut de gamme, taillé pour les hommes d’affaires, les voyageurs institutionnels comme pour les familles africaines avides de nouvelles perspectives.
Lomé, carrefour aérien en plein essor
« Cette nouvelle liaison renforce davantage le rôle stratégique du hub de Lomé comme plateforme de connectivité continentale », explique Martial Tévi-Bénissan, directeur commercial d’ASKY. Le hub togolais, de plus en plus central dans la cartographie aérienne africaine, permet désormais de relier Nouakchott à Nairobi, Johannesburg, Luanda ou encore Niamey sans passer par les traditionnels détours longs et coûteux via Dakar.
Finis les vols avec escales interminables et nuits d’attente forcées. Cette route directe signe un gain de temps précieux et une réduction notable des coûts pour les voyageurs.
« L’ouverture de cette nouvelle ligne contribuera à rapprocher les peuples et à dynamiser les échanges. J’exhorte par ailleurs toutes les compagnies opérant sur la plateforme aéroportuaire à maintenir un haut niveau de qualité de service. C’est à ce prix que nous pourrons attirer davantage de passagers et faire de Lomé un véritable carrefour aérien de la sous-région », a affirmé Michel Tindano, Secrétaire général du ministère en charge des transports.
Une stratégie continentale bien pensée par ASKY
Ce vol Lomé–Nouakchott s’inscrit dans la stratégie de montée en puissance d’ASKY, lancée depuis juin 2024. L’objectif est clair : atteindre vingt appareils d’ici à 2027, avec deux nouveaux avions intégrés chaque année – dont des Boeing 787, synonymes d’autonomie, de confort et d’économie de carburant. Deux nouvelles destinations sont également prévues chaque année, consolidant l’ancrage de la compagnie dans tous les grands pôles du continent.
La desserte de la capitale mauritanienne n’est donc qu’un jalon parmi d’autres. Mais un jalon stratégique. Elle vient notamment accompagner la vision portée par les autorités togolaises de faire de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma un hub logistique majeur en Afrique de l’Ouest. Avec 1,5 million de passagers accueillis en 2024, les projections pour 2025 visent déjà les 2 millions. La nouvelle ligne vers Nouakchott pourrait bien jouer un rôle clé dans l’atteinte de cet objectif.
Une Afrique qui s’unit dans les airs
Au-delà de la performance technique, cette ligne est un symbole. Elle dit quelque chose d’une Afrique qui veut raccourcir les distances, effacer les frontières mentales, faciliter les flux humains et commerciaux. Une Afrique qui écrit son futur avec des ailes.
ASKY ne vend pas seulement des billets. Elle vend du lien, elle vend du rêve, elle vend de l’avenir.
En reliant Lomé à Nouakchott, ASKY ne trace pas qu’un itinéraire aérien : elle dessine l’esquisse d’un continent qui choisit l’interconnexion plutôt que l’isolement, l’audace plutôt que la stagnation. L’Afrique avance, et ASKY vole en éclaireur.