À Kara, la deuxième phase du 5ᵉ Recensement national de l’agriculture (RNA 5) entre dans une étape importante. Le 12 mai 2025, les agents recenseurs de la préfecture de la Kozah suivent une formation intensive. Organisée par le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique villageoise et du Développement rural, avec l’appui du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest (PHASAO), cette session vise à mieux préparer les agents sur le terrain afin qu’ils collectent des données statistiques précises et vérifiables. La formation prend fin le 17 mai 2025.

Les participants sont formés sur plusieurs modules clés : le rôle et la qualité de l’agent recenseur, les concepts et la définition du module complémentaire, la présentation des questionnaires, concepts et CAPI. Ils sont également initiés à la pose de carré de densité et de rendement, ainsi qu’à l’utilisation des cartes intercensitaires. Autant d’outils pour une collecte plus rigoureuse.

Des modules complémentaires pour le dénombrement principal dans la Kozah

« Nous sommes ce matin avec les agents recenseurs pour la formation sur le module complémentaire. C’est cette phase qui va compléter la première phase que nous avons eu à faire qui était module de base et c’était en décembre passé. Cela consistait à aller de ménage en ménage pour voir qui est producteur et qui n’est pas producteur. Cette fois-si nous allons les former durant six jours et ils iront sur le terrain pour sept mois, » indique Patchali Prénam, directrice préfectorale de l’Agriculture de la Kozah.

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Durant les sept mois les agents devraient suivre le semi, le labour, passé de temps en temps voir l’évolution, suivre la parcelle jusqu’à la récolte. « Ce module complémentaire c’est d’aller sur le terrain et suivre toute les activités sur une parcelle données, » précise Patchali Prénam.

Selon les experts mobilisés, cette phase constitue le dénombrement principal du recensement agricole. Elle permet de vérifier objectivement les données déclarées lors du pré dénombrement. Une étape capitale pour garantir la fiabilité des statistiques agricoles nationales. « Une fois formés, les agents recenseurs retenus retourneront sur le terrain pour faire le suivi des activités agricoles, notamment sur les cultures vivrières, la pêche, l’élevage, l’anacarde, le maraîchage, la filière café-cacao, l’aquaculture et l’arboriculture des ménages échantillonnés », a précisé M. Tchodiè Kofi, l’un des formateurs.

Plaki SIMLIWA