L’histoire de Yango au Togo prend une tournure inattendue. Ce jeudi 17 octobre, le ministère des Transports routiers et ferroviaires a annoncé la suspension immédiate de toutes les activités de l’entreprise sur l’ensemble du territoire national. L’accusation est lourde. Il s’agirait d’une opération illégale. Le gouvernement précise que l’entreprise, qui propose une plateforme digitale de mise en relation entre conducteurs et clients, n’a pas respecté les autorisations administratives nécessaires à son fonctionnement depuis son lancement en juin 2024.
Yango, pourtant saluée pour son innovation et sa capacité à fluidifier le transport urbain, aurait commis une grave entorse à la réglementation stricte qui encadre l’exploitation des services de transport public au Togo depuis octobre 2023. L’absence de conformité administrative, combinée à des manquements en matière de sécurité, a entraîné cette décision.
Yango en violation de procédures
Le gouvernement togolais ne tolère aucune entorse à la réglementation en matière de transport public. Et pour cause : la sécurité des citoyens est en jeu. Selon l’exécutif, l’absence de contrôles adéquats plateforme représente un risque majeur pour les usagers. Sans certification officielle ni processus de vérification strict, la confiance du public dans ces nouveaux services de transport est mise à mal. 
Yango opérait « en violation de toutes les procédures et autorisations administratives requises », ce qui la rendait hors-la-loi dès le début de ses activités en juin 2024. Ce rappel à l’ordre souligne l’importance pour toute entreprise de se conformer aux lois locales avant de s’implanter sur un nouveau marché.
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Cette décision de suspension reflète la volonté du gouvernement togolais de mettre de l’ordre dans un secteur en plein essor, mais parfois difficile à encadrer. Il s’agit aussi d’un message clair pour les autres acteurs qui souhaiteraient pénétrer ce marché. Il n’y aura aucune tolérance pour les violations des procédures établies.
Si Yango souhaite reprendre ses activités, elle devra non seulement se conformer aux exigences administratives et sécuritaires, mais aussi regagner la confiance des autorités et des usagers.
À l’ère du numérique, où les services de transport dématérialisés sont en plein essor, cette affaire pourrait servir de leçon à d’autres plateformes cherchant à opérer au Togo.
La suspension de Yango au Togo est un coup de semonce pour les entreprises qui négligent les régulations locales. Dans un marché en plein essor, l’innovation ne peut s’imposer au mépris des règles, surtout lorsque la sécurité des citoyens est en jeu. Yango aura-t-elle la capacité de se relever et de revenir en toute légalité ? L’avenir nous le dira.
