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Togo: un terminal pétrolier bientôt au Port Autonome de Lomé

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Togo: un terminal pétrolier bientôt au Port Autonome de Lomé

Le Togo abritera une infrastructure sans précédent. Il s’agit d’un un terminal pétrolier flottant de 160 000 tonnes métriques, propriété du géant énergétique United Petro Group (UPG). Basé à Singapour, le groupe, actif sur quatre continents, a jeté son dévolu sur Lomé pour y déployer un navire-station chargé de stocker 60 000 tonnes d’essence et 100 000 tonnes de gasoil.

Objectif, assurer un approvisionnement continu en carburants pour plusieurs économies clés du continent — Ghana, Afrique du Sud, Mozambique — tout en contournant les limites criantes des capacités de stockage terrestres en Afrique subsaharienne.

Le Togo, plaque tournante énergétique au large

En misant sur une infrastructure offshore, Lomé confirme son ambition d’être bien plus qu’un simple port en eau profonde. En réalité, près de 70 % des excédents pétroliers d’Afrique de l’Ouest sont déjà stockés au large de ses côtes. Et la nouvelle plateforme flottante ne fera que renforcer cette centralité, dans une région où moins de 6 % des capacités de stockage terrestres dépassent les 150 000 m³.

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Lomé ne vend pas que du pétrole. Elle vend de la stabilité, de la rapidité logistique et de la prévisibilité dans les flux. Des atouts majeurs dans un contexte où la demande énergétique du continent explose.

Le Togo, fidèle à son pragmatisme économique, joue la carte de l’interconnexion des marchés, misant sur sa géographie stratégique et la fluidité maritime pour se positionner comme hub régional incontournable. C’est un pari risqué mais ambitieux, dans un monde où l’énergie est plus que jamais au cœur des tensions géopolitiques.

Une nouvelle ère énergétique s’écrit à Lomé

Togo: un terminal pétrolier bientôt au Port Autonome de LoméEn accueillant ce terminal flottant inédit, le Togo redessine la carte énergétique du continent. Il impose une alternative aux modèles classiques, en misant sur l’innovation logistique plutôt que l’intégration industrielle lourde.

Pour l’instant, le vent semble tourner en faveur de Lomé, dont la résilience portuaire, la stabilité politique et l’ouverture commerciale attirent les géants mondiaux. Mais l’histoire énergétique de l’Afrique est loin d’être figée. Entre critiques régionales et ambitions continentales, le terminal flottant de Lomé pourrait bien devenir le symbole d’une Afrique qui s’affirme dans le commerce global… ou d’un champ de bataille entre titans économiques.

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