La deuxième édition de la Journée nationale de l’anacarde du Togo s’est tenue ce 12 mars 2025 à Kara. Organisée par le Conseil interprofessionnel de la filière anacarde du Togo (CIFAT), en partenariat avec le MAERSK Lines. Cette rencontre a réuni les acteurs du secteur qui au Palais des Congrès de Kara autour du thème « Renforcement des capacités productives et commerciales de la filière anacarde : enjeux et défis ». À travers cette journée, les acteurs du secteur ont mené des réflexions sur les stratégies à adopter pour dynamiser la filière et répondre aux défis du marché. 
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L’événement a vu la participation de plusieurs personnalités, dont le préfet de la Kozah, le colonel Bonfoh Faré, le président du CIFAT, Mawuko Komla Gozan, ainsi que des représentants du ministère de l’Agriculture et des acteurs clés de la filière. La cérémonie a été officiellement lancée par Patchali Prénam, représentant le ministre de l’Agriculture.
Un rendez-vous stratégique pour l’avenir de l’anacarde à Kara
Trois panels ont structuré les discussions. Il s’agit de la rétrospective du CIFAT et de ses démembrements, enjeux et défis d’une production quantitative et qualitative de la noix de cajou au Togo, stratégies pour améliorer la productivité et la compétitivité de l’anacarde.
Les débats ont mis en lumière les défis liés à la production et à la transformation locale. Un point clé a été la faible transformation locale des noix de cajou, qui reste un obstacle à la valorisation des produits dérivés sur le marché national. Mawuko Komla Gozan, président du CIFAT, a souligné l’importance de cette journée.
« L’initiative de l’organisation de la Journée nationale de l’anacarde du Togo revêt une importance capitale pour notre pays. Elle permet de valoriser l’anacarde et ses sous-produits, de mieux faire connaître les acteurs du secteur et de promouvoir la consommation locale. C’est aussi un cadre stratégique pour améliorer les revenus des acteurs de la filière, » a-t-il expliqué.
La filière anacarde connaît une progression significative. La production nationale a atteint environ 40 000 tonnes en 2023, soit une augmentation de 70 % par rapport à 2019. Malgré cette avancée, seulement 21,28 % de la production a été transformée localement entre 2019 et 2023.
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Cette situation réduit la disponibilité des produits dérivés et expose le pays à la concurrence des importations. Pour pallier cette faiblesse, le CIFAT, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, a élaboré un plan d’action 2024-2028 visant à mobiliser 23,8 milliards de FCFA pour améliorer la transformation locale et renforcer la compétitivité du secteur.
Plaki SIMLIWA
