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Togo/Kpetsou: Les causes de l’intoxication alimentaire sont connues

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L’Organisation Africaine pour le Développement des Centres pour Personnes Handicapées (OADCPH) a reçu, lundi le 4 août 2025, le projet d’extension du magasin de stockage pour les produits d’assistance. Ce nouveau projet, financé par le Japon, vise à moderniser et à agrandir les infrastructures construites, en 2014, pour répondre à une demande croissante. La remise des clefs de l’ouvrage a été faite par l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Togo, Junji Gomakubo, en présence de plusieurs partenaires œuvrant dans la promotion des droits des personnes handicapées. Explications fournies sur les équipements. Une cérémonie de remise du projet dénommé « Extension du Centre central d’approvisionnement en prothèses et orthèses de Lomé » a eu lieu, lundi 4 août 2025, à Baguida, dans la commune Golfe 6. Il s’agit d’un magasin de stockage de l’Organisation Africaine pour le Développement des Centres pour Personnes Handicapées (OADCPH). Réalisé dans le cadre des appuis aux initiatives locales visant la sécurité humaine, ce projet vient moderniser et agrandir les infrastructures construites, en 2014, pour répondre à une demande croissante. Plus particulièrement, il crée un espace de stockage plus vaste et mieux équipé, afin de garantir l’accès aux technologies d’assistance de qualité, à des coûts abordables, pour un plus grand nombre de personnes en situation de handicap en Afrique. A ce titre, un entrepôt de prothèses et d’appareils orthopédiques est construit, de même qu’une salle de gestion logistique et l’achat d’équipements. Ce qui va permettre d’améliorer l’efficacité de la gestion du matériel destiné à la fabrication de prothèses et, par conséquent, faciliter davantage l’autonomie et la participation sociale des personnes en situation de handicap au Togo et d’ailleurs. Selon l’OADCPH, ce projet d’extension et de réaménagement des installations, 10 ans après le financement initial par le Japon, répond à l’accroissement constant de la demande en produits et matériels de réadaptation et permet à l’organisation d’augmenter, de manière significative et raisonnable, sa capacité de stockage, tout en garantissant des conditions de conservation optimales. Pour elle, cet élargissement permet à l’OADCPH de gérer efficacement un volume de produits, passant de 19.000 à plus de 30.000 articles, tout en préservant leur qualité et leur intégrité. Cela offrira aux centres de réadaptation africains un accès facile à une gamme élargie de produits fiables et de haute qualité, à des coûts abordables. Ceci, pour contribuer à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins aux personnes en situation de handicap sur le continent. Le Japon disponible à soutenir le Togo dans ses efforts d’inclusion L’espace de stockage existant a été élargi avec la création d’un grand magasin d’environ 228 m², la construction de trois nouveaux locaux servant à la fois de bureaux et de zones de stockage pour des composants nécessitant une température contrôlée. Le projet a aussi pris en compte l’installation de toilettes accessibles aux personnes en fauteuil roulant, ainsi que la mise en place d’un système électrique renforcé utilisant un générateur de grande capacité pour assurer une continuité de l’alimentation et maintenir des conditions de stockage optimales. A la remise des clefs, l’ambassadeur du Japon au Togo, Junji Gomakubo, a félicité l’Organisation pour la célérité avec laquelle elle conduit le projet. Il a indiqué que la première aide, estimée à 1578 kg de prothèses et d’orthèses au profit de 65 centres de rééducation dans 19 pays d’Afrique, sera multipliée pour atteindre 10 tonnes dans 97 centres de réhabilitation. M. Gomakubo a réaffirmé la disponibilité de son pays à continuer de soutenir les efforts du Togo dans le renforcement de l’inclusion et l’harmonie sociales, tout en mettant l’accent sur d’autres volets comme les infrastructures et les services sociaux de base. Pour le secrétaire exécutif de l’OADCPH, Masse Niang, ce soutien représente un pilier fondamental pour le développement de l’organisation et contribue à l’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées et à un changement durable. La DG de l’Action sociale, Kodjo Agbonon, au nom de son ministre de tutelle, et le maire par intérim de la commune Golfe 6, Kossigan Agbehonou, ont tous exprimé leur gratitude au partenaire japonais, pour cette marque de solidarité avec les personnes handicapées.
@Santé Education

Ce qui devait être un repas convivial s’est transformé en cauchemar collectif. Dans la petite localité de Kpétsou, deux personnes ont perdu la vie et plusieurs autres se battent encore pour survivre, après avoir consommé un bouillon de sang de bœuf lourdement contaminé. L’alerte a été donnée par l’Institut National d’Hygiène (INH), dont le rapport officiel lève le voile sur les origines microbiennes de ce drame sanitaire.

Un plat traditionnel devenu poison mortel à Kpetsou

Le bouillon de sang de bœuf, prisé pour sa saveur et sa richesse en protéines, est un mets emblématique des marchés du Bas-Mono. Ce soir-là, au marché de Kpalogo, il a pourtant véhiculé un cocktail toxique de bactéries. Les analyses menées par l’INH, sous la supervision de sa directrice, Dr Wemboo Afiwa Halatoko, pointent une contamination massive.

Lire aussi: Intoxication alimentaire à Kpetsou : le « Houmbli » en cause

Les résultats de laboratoire sont sans appel : Escherichia coli, Bacillus spp. et Clostridium spp. se sont invités dans les assiettes, déclenchant en quelques heures diarrhées sanglantes, vomissements, douleurs abdominales insupportables et fièvre intense.

L’hygiène au banc des accusés

Les enquêteurs de l’INH ont mené des prélèvements sur trois fronts  à savoir: l’aliment incriminé, les selles des patients hospitalisés, l’eau de puits utilisée dans un ménage de Kpétsou. Le verdict est inquiétant. Il s’agit d’une contamination polybactérienne liée à des pratiques d’hygiène déficientes. « Il s’agit probablement de mécanismes mixtes, sécrétoires et invasifs, responsables des troubles digestifs observés », précise Dr Halatoko.

Cette découverte met en lumière un problème récurrent dans de nombreuses zones rurales: l’absence de contrôle sanitaire rigoureux sur les denrées vendues dans les marchés.

Des investigations encore en cours

Si la piste microbienne est désormais confirmée, l’INH reste prudent. Des analyses toxicologiques complémentaires sont en cours à l’Université de Lomé afin d’exclure toute intoxication chimique concomitante.L’Organisation Africaine pour le Développement des Centres pour Personnes Handicapées (OADCPH) a reçu, lundi le 4 août 2025, le projet d’extension du magasin de stockage pour les produits d’assistance. Ce nouveau projet, financé par le Japon, vise à moderniser et à agrandir les infrastructures construites, en 2014, pour répondre à une demande croissante. La remise des clefs de l’ouvrage a été faite par l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Togo, Junji Gomakubo, en présence de plusieurs partenaires œuvrant dans la promotion des droits des personnes handicapées. Explications fournies sur les équipements. Une cérémonie de remise du projet dénommé « Extension du Centre central d’approvisionnement en prothèses et orthèses de Lomé » a eu lieu, lundi 4 août 2025, à Baguida, dans la commune Golfe 6. Il s’agit d’un magasin de stockage de l’Organisation Africaine pour le Développement des Centres pour Personnes Handicapées (OADCPH). Réalisé dans le cadre des appuis aux initiatives locales visant la sécurité humaine, ce projet vient moderniser et agrandir les infrastructures construites, en 2014, pour répondre à une demande croissante. Plus particulièrement, il crée un espace de stockage plus vaste et mieux équipé, afin de garantir l’accès aux technologies d’assistance de qualité, à des coûts abordables, pour un plus grand nombre de personnes en situation de handicap en Afrique. A ce titre, un entrepôt de prothèses et d’appareils orthopédiques est construit, de même qu’une salle de gestion logistique et l’achat d’équipements. Ce qui va permettre d’améliorer l’efficacité de la gestion du matériel destiné à la fabrication de prothèses et, par conséquent, faciliter davantage l’autonomie et la participation sociale des personnes en situation de handicap au Togo et d’ailleurs. Selon l’OADCPH, ce projet d’extension et de réaménagement des installations, 10 ans après le financement initial par le Japon, répond à l’accroissement constant de la demande en produits et matériels de réadaptation et permet à l’organisation d’augmenter, de manière significative et raisonnable, sa capacité de stockage, tout en garantissant des conditions de conservation optimales. Pour elle, cet élargissement permet à l’OADCPH de gérer efficacement un volume de produits, passant de 19.000 à plus de 30.000 articles, tout en préservant leur qualité et leur intégrité. Cela offrira aux centres de réadaptation africains un accès facile à une gamme élargie de produits fiables et de haute qualité, à des coûts abordables. Ceci, pour contribuer à améliorer l’accessibilité et la qualité des soins aux personnes en situation de handicap sur le continent. Le Japon disponible à soutenir le Togo dans ses efforts d’inclusion L’espace de stockage existant a été élargi avec la création d’un grand magasin d’environ 228 m², la construction de trois nouveaux locaux servant à la fois de bureaux et de zones de stockage pour des composants nécessitant une température contrôlée. Le projet a aussi pris en compte l’installation de toilettes accessibles aux personnes en fauteuil roulant, ainsi que la mise en place d’un système électrique renforcé utilisant un générateur de grande capacité pour assurer une continuité de l’alimentation et maintenir des conditions de stockage optimales. A la remise des clefs, l’ambassadeur du Japon au Togo, Junji Gomakubo, a félicité l’Organisation pour la célérité avec laquelle elle conduit le projet. Il a indiqué que la première aide, estimée à 1578 kg de prothèses et d’orthèses au profit de 65 centres de rééducation dans 19 pays d’Afrique, sera multipliée pour atteindre 10 tonnes dans 97 centres de réhabilitation. M. Gomakubo a réaffirmé la disponibilité de son pays à continuer de soutenir les efforts du Togo dans le renforcement de l’inclusion et l’harmonie sociales, tout en mettant l’accent sur d’autres volets comme les infrastructures et les services sociaux de base. Pour le secrétaire exécutif de l’OADCPH, Masse Niang, ce soutien représente un pilier fondamental pour le développement de l’organisation et contribue à l’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées et à un changement durable. La DG de l’Action sociale, Kodjo Agbonon, au nom de son ministre de tutelle, et le maire par intérim de la commune Golfe 6, Kossigan Agbehonou, ont tous exprimé leur gratitude au partenaire japonais, pour cette marque de solidarité avec les personnes handicapées.

En parallèle, une étude métagénomique approfondie est menée pour identifier avec précision toutes les souches bactériennes responsables. Ces travaux pourraient orienter de nouvelles stratégies de prévention, afin d’éviter que le drame de Kpétsou ne se reproduise.

Au-delà de la tragédie humaine, cette affaire soulève une question brûlante : que mangeons-nous vraiment ? Dans un contexte, l’affaire de Kpétsou agit comme un électrochoc.

Des mesures fermes doivent être prises: contrôles renforcés, sensibilisation des vendeurs aux règles d’hygiène, et sanctions pour les contrevenants. Car derrière chaque plat traditionnel se cache une responsabilité collective : préserver la santé publique.

À Kpétsou, le goût d’un plat traditionnel s’est teinté de l’amertume de la perte et de la peur. Reste à espérer que cette tragédie serve de leçon et que plus jamais un repas partagé ne devienne un acte fatal.

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