Ce samedi 22 novembre, une nouvelle page du Togo digital s’apprête à s’écrire. Dans les rues de Vo, de Yoto, de Bas-Mono et des Lacs, un même souffle d’espoir circule : celui d’obtenir enfin une identité unique, moderne, infalsifiable. Ce n’est plus seulement une opération administrative. C’est un tournant historique, un acte fondateur pour un pays qui avance résolument vers la gouvernance numérique.
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L’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) a officialisé le lancement des enregistrements de masse dans la zone 1 de la région maritime. Menée en collaboration avec l’Agence nationale d’identification (ANID), cette étape marque une nouvelle accélération du projet e-ID, le chantier d’identification biométrique le plus ambitieux jamais entrepris par le Togo.
Dans les préfectures concernées, des dizaines de centres ont été aménagés pour accueillir les résidents. L’objectif est clair : offrir à chaque citoyen une identité sécurisée, unifiée, reconnue par l’État et interopérable avec les services publics et sociaux.
Un levier d’inclusion et d’efficacité administrative
Derrière ce projet se cache un enjeu majeur : moderniser les fondations mêmes de l’administration. L’e-ID permettra un accès simplifié aux prestations sociales, aux services administratifs, aux subventions agricoles, mais aussi aux dispositifs de protection sociale. Fini les pertes de dossiers, les doublons ou les identités incertaines : le Togo fait le choix d’un système fiable et inclusif.
Soutenu par la Banque mondiale à travers le programme WURI, le projet vise également à renforcer la protection sociale régionale et à faciliter les démarches transfrontalières en Afrique de l’Ouest. Une innovation qui positionne le Togo comme un acteur phare de l’intégration numérique régionale.
Un processus déjà bien engagé au Togo
Les enregistrements ne débutent pas de zéro. Ils ont déjà été menés dans le Golfe, à Agoè-Nyivé et dans toute la région des Savanes. La dynamique est lancée, et le gouvernement affiche son ambition. Celle de bâtir une base de données nationale unifiée, sécurisée et durable, véritable socle de la digitalisation de l’État.
À Vo comme à Aného, les habitants s’apprêtent à franchir un pas décisif. L’e-ID n’est pas qu’un document. C’est un outil d’avenir, un accès à des droits, une preuve d’existence et une opportunité d’inclusion. Le Togo avance, et avec lui, chaque citoyen s’inscrit dans une trajectoire de modernité assumée.
