Le Grand Lomé s’apprête à amorcer une nouvelle étape dans son approvisionnement en eau potable. Des études hydrogéologiques de grande envergure vont bientôt débuter dans plusieurs localités de la capitale et de ses environs.
Ce projet, porté par le gouvernement togolais, vise à renforcer la sécurité hydrique en milieu urbain, un enjeu crucial pour le développement durable de la région.
Les dessous du projet d’alimentation en eau potable du Grand Lomé
La société Quantum, spécialiste reconnue dans le domaine et présente dans une quinzaine de pays africains, a été choisie pour mener à bien ces travaux. Leur mission sera d’identifier des nappes d’eau productives, d’évaluer les risques liés à leur exploitation et préparer ainsi le terrain pour la mise en œuvre du Projet d’Amélioration de la Sécurité Hydrique en Milieu Urbain (PASH-MUT).
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Une rencontre d’informations a eu lieu entre le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique Villageoise et les autorités locales du Grand Lomé. Cette réunion a permis de présenter les grandes lignes du projet et de préparer la sensibilisation des populations, un volet essentiel pour assurer l’adhésion et la participation des communautés locales.
Il faut noter que le Grand Lomé est composé de 13 communes. Ces dernières reposent aujourd’hui sur une cinquantaine de forages qui captent l’eau de trois nappes principales. Toutefois, les limites du réseau public et la faible capacité de l’usine de production d’eau de Cacaveli posent des défis majeurs.
Face à une demande croissante et à des ressources limitées, il devient impératif d’explorer de nouvelles sources d’approvisionnement pour garantir une distribution efficace et durable de l’eau potable.
Charbel SOSSOUVI
