La scène politique togolaise est en deuil après la disparition soudaine de Georges K. Aïdam, ancien ministre délégué chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Le décès de cet homme influent, survenu le 9 septembre 2024 à l’hôpital de Datcha.
Georges Aïdam, un parcours politique entre opposition et pouvoir
Né dans le « Grand Ogou », Georges Aïdam s’est d’abord fait connaître dans les années 1990, période charnière pour la démocratie au Togo. Acteur clé du Comité d’action pour le Renouveau (CAR), un parti d’opposition, il a su se démarquer par son engagement farouche. Cependant, en 2012, à la surprise de beaucoup, il rejoint l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir. Ce choix marquera un tournant décisif dans sa carrière politique.
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Nommé premier vice-président de l’UNIR, il a joué un rôle important lors de la première convention du parti, confirmant la candidature de Faure Gnassingbé à la présidentielle de 2015. Par cette transition, Georges Aïdam a démontré son adaptabilité et sa capacité à naviguer entre les différentes sphères du pouvoir politique au Togo.
Un homme de convictions et d’éducation
Mais Georges Aïdam n’était pas seulement un homme politique. Avant de se plonger dans la politique, il a consacré une grande partie de sa vie à l’éducation. Professeur d’histoire et détenteur d’un C2 de Maîtrise en Histoire contemporaine, il a marqué des générations d’étudiants par son savoir et sa pédagogie.
Son engagement pour l’éducation ne s’est pas arrêté aux salles de classe. En 2015, après la réélection de Faure Gnassingbé, il a été nommé ministre délégué auprès du ministre des Enseignements primaire et secondaire. Dans ce rôle, il a contribué à façonner les politiques éducatives du pays, cherchant toujours à élever le niveau de l’éducation technique et professionnelle au Togo.
Pour rappel, il est décédé à l’âge de 78 ans.