Le Togo franchit une étape majeure avec l’approbation d’un financement de 200 millions de dollars par la Banque mondiale. Cette aide financière, en phase avec les priorités nationales, vise à impulser des réformes essentielles pour moderniser l’économie et réduire les inégalités. Les efforts ciblent notamment les régions les plus vulnérables du nord, où les besoins en infrastructures et en services sociaux restent importants.

Ce financement s’inscrit dans une stratégie de transformation globale et soutient des projets visant à protéger les populations vulnérables, dynamiser l’économie rurale et renforcer les institutions publiques pour un développement plus inclusif.

Des actions ciblées pour le développement durable du Togo

Les réformes prévues s’attaquent à des problématiques importantes. Une gestion plus efficace des terres agricoles qui permettra de favoriser des pratiques agricoles durables et de maximiser les rendements. Un accès élargi à l’énergie propre avec un accent sur l’électrification rurale et les énergies renouvelables. Aussi, l’introduction de marchés de crédits carbone contribuera à renforcer la lutte contre le changement climatique tout en attirant des investissements.

« Ce financement appuiera les réformes nécessaires pour accélérer la transformation de l’économie, renforcer la résilience sociale et climatique et améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, en particulier dans les régions du nord », affirme Fily Sissoko. Ce dernier est le représentant résident de la Banque mondiale pour le Togo.

Ces initiatives visent à aligner le développement économique du Togo avec les impératifs environnementaux et à positionner le pays comme un modèle régional de durabilité.

Renforcer le filet de protection sociale

Une des priorités phares de cette initiative est la mise en place d’un registre national des ménages, destiné à améliorer la distribution des aides sociales. Cet outil permettra de mieux identifier les besoins des foyers les plus vulnérables et d’optimiser l’impact des programmes d’assistance.

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Par ailleurs, l’amélioration des systèmes éducatifs est également au centre des préoccupations. L’accès aux manuels scolaires sera élargi, et des programmes de formation pour les enseignants permettront de rehausser le niveau de l’éducation dans le pays. Des efforts spécifiques seront également déployés pour lutter contre les violences basées sur le genre et offrir un soutien accru aux victimes.

Le volet économique de ce plan prévoit des mesures pour optimiser les finances publiques et réduire les risques liés aux entreprises d’État. Une rationalisation des dépenses fiscales est en cours pour renforcer les recettes budgétaires, ce qui offrira au pays une base plus solide pour ses futures initiatives de développement.

Une coopération renforcée avec la Banque mondiale

Ce projet s’inscrit dans un partenariat de long terme entre le Togo et la Banque mondiale. En 2024, un engagement global de 298 millions de dollars avait été annoncé, structuré autour de trois axes. Ces derniers ne sont autre que de  dynamiser le secteur privé pour générer des emplois, d’améliorer le capital humain et de favoriser un développement territorial équitable.

Ce financement de 200 millions de dollars représente une opportunité unique pour le Togo de se repositionner sur la scène économique régionale. Si les réformes sont menées avec succès, elles pourraient transformer durablement le pays, renforcer la cohésion sociale et poser les bases d’une économie résiliente et inclusive. Une vision qui donne au Togo toutes les chances de devenir un modèle pour l’Afrique de l’Ouest.