Au Togo, l’attente est terminée. Ce lundi 18 août 2025, le ministère de la Réforme du Service Public, du Travail et du Dialogue Social a publié, sous la signature du ministre Gilbert Bawara, la liste des candidats déclarés provisoirement admis au concours national de recrutement des enseignants. Une annonce qui marque une étape décisive dans le processus engagé depuis septembre 2024 pour renforcer le corps enseignant du préscolaire, du primaire et du secondaire au Togo.
Ouvert officiellement le 5 septembre 2024 par un arrêté interministériel, le concours a rassemblé des milliers de postulants venus des quatre coins du pays. Les épreuves écrites, organisées le 7 décembre 2024, se sont tenues dans plusieurs centres : Lomé, Tsévié, Atakpamé, Kpalimé, Sokodé, Kara et Dapaong. Cette large couverture territoriale visait à offrir les mêmes chances à chaque candidat, qu’il vienne du sud côtier ou des confins du nord.
L’enjeu est de taille. Il s’agit de combler le déficit en personnel enseignant et garantir une éducation de qualité, socle du développement national. Les candidats retenus provisoirement deviennent ainsi les futurs acteurs de ce chantier stratégique.
Une formation obligatoire avant l’admission définitive
Cependant, l’admission à ce concours n’est encore qu’une étape. Les candidats déclarés admissibles devront obligatoirement suivre une formation approfondie. Celle-ci aura pour objectif de renforcer leurs connaissances académiques, mais aussi leurs aptitudes pédagogiques et professionnelles.
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À l’issue de cette période de formation et d’évaluation, seuls ceux qui auront démontré leur compétence et leur engagement seront définitivement intégrés dans la fonction publique. Ils seront ensuite affectés dans les établissements scolaires du Togo, prêts à prendre service et à répondre à l’attente pressante des élèves et des parents.
Un signal fort du gouvernement en faveur de l’éducation au Togo
Cette décision illustre la volonté du gouvernement togolais de placer l’éducation au cœur de sa stratégie de développement. Pour le ministre Gilbert Bawara, il ne s’agit pas seulement de recruter, mais de garantir que chaque enfant, du préscolaire au secondaire, ait en face de lui un enseignant qualifié et motivé.
Au-delà des chiffres, ce concours traduit un engagement clair : investir dans l’humain pour préparer l’avenir. Car derrière chaque nom sur cette liste, il y a un futur enseignant qui portera la lourde responsabilité de former les générations de demain.
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