Du 2 au 6 décembre 2024, le Togo et le Bénin vibreront au rythme de la caravane RELIEFH. Une initiative portée par l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF). Placée sous le thème « Je roule pour plus de filles à l’école », cette caravane sillonnera cinq villes pour sensibiliser élèves, enseignants et parents à l’importance de la scolarisation des filles et à l’égalité des genres dans l’éducation.
Cette troisième édition de la caravane RELIEFH est une étape importante. Après les succès rencontrés au Sénégal et en Mauritanie, l’objectif est de transformer chaque halte en levier de changement. À Lomé, Aného, Lokossa, Porto-Novo et Cotonou, la caravane se veut un moteur de dialogue et d’action pour lutter contre les inégalités scolaires.
Des actions concrètes au cœur des écoles
La caravane RELIEFH ne se contente pas de porter un message, elle propose des solutions. Chaque étape se concentrera sur deux axes majeurs. Il s’agira de sensibiliser les élèves par des ateliers interactifs. Animés par des tutrices spécialisées en égalité femmes-hommes (EFH), ces ateliers visent à déconstruire les idées reçues et à encourager les filles à poursuivre leurs rêves.
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Aussi, les éducateurs recevront des outils pédagogiques pour intégrer l’égalité des genres dans leurs pratiques quotidiennes. Ce qui contribuera à un environnement scolaire inclusif.
Ces initiatives, portées par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), traduisent une volonté d’agir localement pour un impact global. Celui faire de l’éducation un droit accessible à tous.
Les ambassadeurs de la caravane RELIEFH
Cette édition pourra compter sur le soutien de deux figures inspirantes. Ces derniers ne sont autres que Axel Merryl, artiste béninois de renom, et Simone Fafa Keke, première capitaine femme togolaise. Ces jeunes ambassadeurs donneront de la voix à cette mission. Ils illustreront par leurs parcours que l’éducation peut briser les barrières et ouvrir toutes les portes.
Leur rôle sera essentiel pendant la caravane RELIEFH pour sensibiliser les communautés, mobiliser les jeunes et porter haut les valeurs d’égalité et de justice sociale.
L’Afrique subsaharienne reste l’une des régions les plus touchées par les inégalités éducatives, en particulier pour les filles. Face à ces défis, l’IFEF ne baisse pas les bras. En multipliant les actions sur le terrain et en impliquant tous les acteurs de l’éducation, cette caravane devient un exemple concret de l’impact des initiatives locales.
L’éducation des filles ne concerne pas seulement les individus, mais toute une société. Investir dans leur scolarisation, c’est renforcer l’économie, améliorer la santé publique et bâtir des communautés résilientes.
Charbel SOSSOUVI
