D’après l’ANAMET, cette petite saison des pluies sera caractérisée par une pluviométrie excédentaire, avec une tendance normale. Pour les agriculteurs, cela signifie une opportunité à saisir pour maximiser les récoltes. L’agence recommande vivement d’anticiper les préparations des sols et de procéder aux semis dès les premières gouttes. Les experts insistent également sur l’importance d’utiliser des variétés de cultures à cycle court et résilientes pour limiter les pertes en cas de conditions météorologiques imprévues.

Cependant, derrière cette promesse d’une bonne saison agricole se cachent des risques non négligeables. Les zones situées dans les bassins versants du lac Togo, du Mono et de l’Ouémé sont particulièrement exposées aux inondations. Les précipitations abondantes prévues pourraient provoquer des débordements, menaçant les infrastructures, les cultures, et même les habitations.

Conscient de ces dangers, Latifou Issaou, directeur général de l’ANAMET, appelle à une vigilance accrue. « Les populations doivent éviter l’occupation anarchique des zones inondables, en particulier dans les agglomérations urbaines et bassins », a-t-il souligné. Cette mise en garde est particulièrement importante pour les communautés vivant près des cours d’eau, où les inondations peuvent survenir soudainement et causer des dégâts considérables.

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En outre, la gestion rationnelle des ressources en eau est essentielle pour cette période. Les barrages hydroélectriques et les aménagements hydro-agricoles devront être soigneusement surveillés pour répondre aux besoins énergétiques et agricoles du pays. Une mauvaise gestion des ressources pourrait non seulement aggraver les risques d’inondation, mais aussi compromettre l’approvisionnement en eau pour l’irrigation et l’hydroélectricité.

Les pluies s’annoncent donc généreuses pour les agriculteurs mais il ne faut pas oublier d’être prudent pour ne pas être victimes des conséquences négatives que peuvent engendrer ces pluies.