Initialement prévue du 26 au 28 juin 2025 à Lomé, la conférence MANSSAH n’aura pas lieu aux dates annoncées. Ce report, décidé dans un contexte tendu, vise à préserver l’intégrité et l’esprit de cette initiative panafricaine qui se voulait indépendante, fédératrice et tournée vers l’avenir.
La décision, lourde mais responsable, révèle l’importance de défendre les espaces de dialogue collectif face aux divisions et aux tentatives de récupération.
Conférence MANSSAH : préserver l’essence d’un rendez-vous historique
La conférence MANSSAH devait être un moment fort de mémoire, d’unité et de transformation, 140 ans après la conférence de Berlin. Plus de 10 000 participants africains et afrodescendants étaient attendus, en présentiel et en ligne, pour échanger autour de l’avenir du continent.
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Mais face à « des tentatives délibérées de détourner l’esprit » de l’événement, les organisateurs ont préféré reporter la conférence MANSSAH. Une décision prise avec gravité, pour éviter toute instrumentalisation ou récupération politique, selon les termes du communiqué officiel.
Conférence MANSSAH : défendre une vision collective de l’Afrique
Pensée comme un symbole de dialogue et d’ambition collective, cette conférence a subi des attaques injustifiées, dénoncent ses initiateurs. Ceux-ci regrettent que « la division continue de l’emporter sur le dialogue », alors même que le continent a besoin de telles initiatives pour construire une vision commune.
Indépendante et apolitique, la conférence MANSSAH reste fidèle à sa mission : repenser, transformer l’Afrique et inspirer le monde. Le report n’est pas un recul, mais une promesse renouvelée de rester fidèle à cet engagement.
Alida AKAKPO