Ce jeudi 26 septembre 2024, la salle entente du CASEF a accueilli la revue conjointe de la performance du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale au Togo. Cet événement, d’une importance stratégique, s’est tenu sous la présidence de Madame Sandra Johnson, Ministre et Secrétaire Générale de la Présidence de la République du Togo.

Cette revue annuelle est un exercice crucial pour évaluer l’avancement des projets et identifier les défis rencontrés dans leur mise en œuvre. En présence des responsables gouvernementaux, des coordonnateurs de projets et des représentants de la Banque mondiale, la rencontre a permis de dresser un bilan exhaustif des résultats obtenus jusqu’à présent, tout en proposant des solutions pour optimiser l’exécution des programmes en cours.

Amélioration de la qualité de la dépense au Togo

La Banque mondiale, à travers son portefeuille au Togo, finance plusieurs projets majeurs destinés à renforcer la résilience du pays face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires. Toutefois, des obstacles subsistent, notamment liés à la lenteur administrative, et à la mobilisation des ressources. La revue a donc été l’occasion d’identifier les points de blocage et d’adopter des mesures correctives pour améliorer l’efficacité des projets.

Dans son intervention, Madame Sandra Johnson a souligné que cette revue est une opportunité de plus pour mener des réflexions sur l’approche de gouvernance la mieux appropriée pour une plus grande efficacité de la dépense et une célérité dans la mise en œuvre des projets de développement. Ella a mis l’accent sur l’importance de ces projets pour le développement socio-économique du Togo, mettant en avant les secteurs clés tels que la connectivité, l’infrastructure, l’éducation, la santé et l’agriculture. Elle a également rappelé l’engagement du gouvernement togolais à assurer un suivi rigoureux de ces initiatives, en étroite collaboration avec les partenaires techniques et financiers.

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Dans cette optique, un dispositif de suivi des projets sera renforcé par la mise en place d’une armée de projet, composée d’une équipe de suivi quotidien des projets et d’une équipe d’ingénieur. Cette dernière sera chargée de la vérification de la qualité des ouvrages. Une attention particulière sera également portée à une utilisation efficiente des ressources et une allocation des ressources aux actions à fort impact sur la vie des populations. Le secteur privé est donc convié à prendre les dispositions nécessaires pour délivrer des services de qualité dans le délai au profit des populations. Et le leitmotiv doit être l’amélioration de la qualité de la dépense.

« En vue de relever les défis, il est impératif de redoubler d’efforts dans la préparation et la mise en œuvre des projets en faisant preuve de diligence, d’agilité, d’efficacité et surtout conformément aux orientations du chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons réaliser la vision traduite dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025, notamment construire un Togo en paix, une nation moderne avec une croissance inclusive et durable », a-t’elle indiqué.

Un soutien continu

Dans son intervention, Sandra Johnson n’a pas manqué d’exprimer au nom du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, les profondes gratitudes à la Banque mondiale pour l’excellence de la coopération entre cette institution et le Togo. En clair, une coopération qui ne cesse de se consolider en particulier à travers l’accroissement constant du portefeuille des projets et programmes de développement.

D’après Fily Sissoko, Représentant Résident de la Banque Mondiale, le Togo a prouvé au cours de ses dernières années, dans les livres de la banque qu’il est le champion sur toutes les réformes dans la sous-région. Par conséquent, le pays peut compter sur le soutien indéfectible du groupe de la Banque mondiale.

« Nous avons pris le pari de vous appuyer plus fortement dans l’atteinte de l’objectif principal que vous vous êtes fixé d’améliorer la productivité agricole. Et donc de s’assurer que tous les investissements qui sont faits et financés par le groupe de la Banque mondiale dans les prochaines années concourent à l’amélioration de cette productivité agricole », a-t-il déclaré.

En somme, cette rencontre réaffirme la volonté des autorités togolaises et de la Banque mondiale d’optimiser la gestion des fonds alloués afin de garantir des retombées positives pour les populations. La collaboration étroite entre ces deux partenaires demeure essentielle pour le succès des projets et l’atteinte des objectifs de développement fixés par le Togo.