Le Togo, pays voisin de la région sahélienne, se distingue par sa solidarité et sa capacité d’anticipation face aux crises affectant les populations vulnérables. Sous l’impulsion du Président Faure Gnassingbé, le gouvernement togolais déploie diverses mesures humanitaires pour soutenir ces populations vulnérables.
Des distributions de vivres, d’eau potable, de fournitures médicales, ainsi que l’installation d’infrastructures telles que l’électricité, sont mises en place pour aider les personnes touchées par la crise sahélienne.
Un accueil pour les réfugiés
Le Togo ne ferme pas ses bras pour les réfugiés fuyant les conflits et les crises. Depuis des années maintenant, les pouvoirs publics coopèrent avec le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et d’autres organisations humanitaires pour fournir un abri, de la nourriture et une assistance médicale aux réfugiés.
Ajoutez à cela une forte coopération régionale. Étant dans des organisations régionales comme la Cedeao, l’Uemoa, l’Union africaine et autres, le Togo participe à des initiatives de coopération régionale visant à résoudre les causes profondes de la crise sahélienne. Il répond présent lorsqu’il faut contribuer à mener à bien des opérations de maintien de la paix et à collaborer avec d’autres pays pour lutter contre le terrorisme et l’insécurité.
Un nouveau projet
Il va permettre de consacrer plusieurs centaines de millions de francs CFA au soutien des populations affectées par la crise sahélienne, de distribuer des produits de première nécessité dans les zones d’accueil des populations déplacées. Démarré au Togo en mai 2024, le projet Appui aux populations affectées par la crise sahélienne au nord de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin (Apac) va maintenir la cohésion sociale entre les communautés touchées par la crise sahélienne.
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Initiative multi-pays portée par l’ONG Gevapaf et soutenue par le gouvernement, elle porte des activités qui seront étalées sur 18 mois. Il couvre les régions des Savanes et de Kara. Les domaines à couvrir sont l’agropastoralisme, la formation et l’insertion professionnelle des jeunes.
Les responsables font savoir que les actions du projet se porteront sur « la communication pour un changement de comportement, la santé animale, la distribution de noyaux reproductifs de petits ruminants, les travaux à haute intensité de main-d’œuvre, le soutien aux associations villageoises d’épargne et de crédit, les activités génératrices de revenus ».
Il est escompté pour le projet Apac financé à plus de 3 milliards de francs CFA (5,2 millions d’euros) qu’il cible directement près de 170 000 bénéficiaires et plus d’un million de personnes indirectement dans les 5 pays de l’Afrique de l’Ouest susmentionnés.