La 9ème Journée Africaine de lutte contre la corruption a été commémorée ce vendredi à Lomé, sous le thème « Promouvoir la dignité humaine dans la lutte contre la corruption ». Un choix qui appelle à replacer l’humain au centre des politiques de gouvernance éthique.
Au Togo, la Haute Autorité pour la prévention et la lutte contre la corruption (HAPLUCIA) a réuni autorités, société civile et partenaires techniques pour réaffirmer cet engagement. L’événement a mis en lumière les avancées nationales et l’importance d’une approche centrée sur les droits humains.
Dignité humaine, socle de la lutte contre la corruption
Lors de son intervention, le président de la HAPLUCIA, Aba Kimelabalou, a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption doit s’articuler autour du respect de la dignité humaine, principe désormais inscrit dans la Constitution togolaise du 6 mai 2024. Pour lui, la dignité n’est pas négociable. Elle exige que les personnes ne soient ni réduites à des objets, ni soumises à des pratiques abusives.
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Cette vision éthique s’illustre aussi à travers des mesures concrètes : plus de 100 plaintes traitées par la HAPLUCIA depuis 2018, un plan stratégique déployé, des formations dispensées, et une coordination renforcée entre institutions. Des efforts reconnus au niveau régional et international.
Au-delà des chiffres, c’est une philosophie que promeut le Togo : ériger la dignité humaine en pilier fondamental de la gouvernance. « Disons non à la corruption, oui à l’intégrité », a déclaré M. Kimelabalou, appelant à une mobilisation collective pour une Afrique plus juste.
Alida AKAKPO