A Kara, le cluster Kozah, en partenariat avec l’ONG Compassion International, a orchestré une célébration anticipée de la Journée de l’Enfant Africain au palais des congrès de ladite ville ce samedi 14 juin 2025. L’événement a rassemblé 3936 enfants et jeunes en présence des autorités politiques, administratives et religieuses. L’objectif était de commémorer cette journée panafricaine et de dresser un bilan de la dernière décennie consacrée à la promotion des droits de l’enfant dans la région, sous le thème : « planification et budgétisation des droits de l’enfant : progrès depuis 2010 »
Instituée en 1991 par l’Organisation de l’Unité Africaine, aujourd’hui l’Union Africaine, cette journée commémore les événements tragiques du 16 juin 1976 à Soweto, en Afrique du Sud. Ce jour-là, des milliers d’enfants ont courageusement manifesté contre l’injustice d’un système éducatif discriminatoire imposé par le régime de l’apartheid. Leur sacrifice, qui coûta la vie à plusieurs d’entre eux, a marqué à jamais l’histoire du continent et continue d’inspirer la lutte pour les droits des enfants.
Un engagement renouvelé pour l’avenir à Kara
La célébration à Kara a été l’occasion pour les centres de développement des enfants et des jeunes (CDE) de la Kozah de marquer leur dixième anniversaire. Pour BAGUEWABENA B. Jean, président du comité de gestion, cet événement revêt une importance particulière. « Il a fallu que par rapport au thème qui demande de faire un bilan sur dix années passées pour voir comment il faut projeter l’avenir », a-t-il déclaré. Il a souligné que le bilan est « positif sur tous les plans », que ce soit sur le plan humain, la santé, la scolarisation ou la protection des enfants. Un chiffre marquant a été annoncé : 936 millions de FCFA ont été investis au cours de ces dix années.
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Représentant le gouverneur de la région de la Kara, Wadja N’djoyibé, assistant du Secrétaire Général de la région, a souligné que le thème « nous invite à réfléchir sur les avancées réalisées et les défis persistants dans la promotion des droits de l’enfant ». Il n’a pas manqué de rendre hommage au président du conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, dont il a salué « le leadership visionnaire et l’engagement en faveur du développement humain » qui font de l’éducation un pilier de la feuille de route gouvernementale.
La journée a été rythmée par les prestations des enfants eux-mêmes. Des chorégraphies et des sketches ont animé la scène du palais des congrès. Un moment fort fut la lecture du mot des enfants par Tchandaou Céline, vice-leader nationale du MoNaJel, ainsi qu’un plaidoyer vibrant des jeunes en faveur de leurs propres droits, rappelant à l’audience que les premiers concernés ont une voix et qu’elle doit être entendue.
Plaki SIMLIWA
