Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de l’Université de Kara a organisé un ecojogging ce 8 mars 2025. L’activité s’est déroulé dans la ville de Kara avec pour point de chute, le palais des congres de Kara. Objectif, assainir la ville tout en sensibilisant à la lutte contre l’insalubrité et aux bienfaits du sport sur la santé.

L’ecojogging a réuni des étudiants, des enseignants-chercheurs et des personnalités engagées, dont le Professeur HOUZOU Mouzou, promoteur du projet. Cette initiative s’inscrit dans une série d’activités menées par la FSS, avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur, de la présidence de l’Université de Kara, de la société YAS-Togo et bien d’autre.

Une initiative de la FSS  de l’université de Kara pour la santé et l’environnement

BOSSOU Léonce, doctorante en dernière année de thèse à la FSS, souligne l’importance de cette initiative. « Le but, c’est de faire une course écologique. Aujourd’hui, les maladies cardiovasculaires sont de plus en plus fréquentes et entraînent des décès prématurés. Il est impératif de lutter contre l’obésité et les autres facteurs de risque. Cette course nous aide non seulement à rester en bonne santé, mais aussi à protéger l’environnement, » a-t-elle indiqué.  Avec le changement climatique, les températures deviennent insupportables, atteignant parfois 39 à 40°C. Il est donc essentiel de garder la ville propre tout en préservant le bien-être des populations.

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BOSSOU Léonce poursuit en ces termes. « Nous avons constaté que 90 % des déchets ramassés étaient des sachets d’eau. J’appelle la population à éviter de jeter ces sachets partout dans les rues. J’invite également les autorités à installer des poubelles dans chaque coin de rue pour faciliter la gestion des déchets. Pourquoi ne pas organiser cette activité chaque mois, voire chaque semaine ? Une ville propre, c’est une population en bonne santé », a-t-elle ajouté.

À travers cet ecojogging, la FSS invite la population et les institutions à s’impliquer davantage dans la préservation de l’environnement et la promotion de la santé publique. Une action qui, si elle devient régulière, pourrait transformer durablement le visage de la ville de Kara.

Plaki SIMLIWA