Une trentaine de jeunes filles de 4ème passant en 3ème, participent depuis 14 août et ce jusqu’au 21 août 2024 au « Camp de Sciences pour Jeunes Filles » à la Maison des Jeunes d’Amadahomé. Pendant près d’une semaine, elles ont découvert les sciences sous un angle nouveau, à travers des ateliers pratiques et interactifs.
C’est une initiative de la Société Générale des Moulins du Togo (SGMT) dite la Fondation SGMT en partenariat avec l’association Les Archimèdes et le Centre national d’orientation scolaire et professionnel (CNIOSP). Elle a permis non seulement de susciter un intérêt pour les matières scientifiques chez les jeunes filles, mais aussi leur montrer qu’elles ont toute leur place dans ces domaines souvent perçus comme masculins.
Immersion des jeunes filles dans les sciences
Les disciplines de la physique, de la chimie et des sciences de la vie et de la terre (SVT) ont été explorées au moyen d’expériences captivantes qui ont permis aux jeunes filles de comprendre des concepts complexes de manière concrète et ludique.
« Les premiers choix de filières se font après le BEPC. Et donc c’est pour vraiment leur donner cet engouement-là, de penser aux filières scientifiques et technologiques, que nous avons fait le choix de choisir les jeunes filles qui sont de cette classe-là, qui l’année prochaine vont passer le BEPC. », a expliqué Éli APELI, chargé de développement local de la fondation SGMT.
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L’un des moments forts du camp a été la session dédiée à la lutte contre les stéréotypes de genre. Les participantes ont pris part à des discussions ouvertes sur les défis que rencontrent les filles dans les filières scientifiques, ainsi que sur des thèmes essentiels comme la sexualité responsable et la gestion de l’hygiène menstruelle.
Des modèles de réussite pour les jeunes filles
KEKE A. Simone Fafa, première femme capitaine de la marine marchande du Togo était invitée en tant personnalité inspirante à ce Camp de Sciences pour Jeunes Filles.
« C’était l’occasion pour moi de les entretenir sur les métiers de la mer. Afin qu’elles puissent élargir leurs horizons par rapport aux différents métiers auxquels elles peuvent avoir assez plus tard en se spécialisant dans la science et aussi de partager avec elles mon parcours qui je l’espère pourra les inspirer pour faire quelques métiers de la mer ou d’autres métiers peu importe la forte dominance masculine », a-t-elle indiqué.
Pour rappel le « Camp de Sciences pour Jeunes Filles » s’inscrit dans une démarche durable visant à réduire les disparités éducatives et à promouvoir l’égalité des genres. Ce projet démontre qu’avec le bon accompagnement et les bonnes opportunités, les jeunes filles peuvent briser les barrières et exceller dans des domaines qui leur sont souvent fermés.
Alida AKAKPO
