Chaque 22 janvier, le monde entier célèbre la journée des community managers. Ces super héros qui ne cessent de produire des contenus sur les plateformes sociales pour les institutions, entreprises ou marques qu’ils ont la charge de représenter. Les Community Managers sont désormais confrontés à l’IA avec qui ils sont obligés de cheminer.
Sigma Corporation a voulu marquer cette journée autrement. Lors de sa traditionnelle table ronde dénommée MA TEAM, cette agence de communication de renom s’est posée une question cruciale : L’avenir du métier avec l’avènement de l’Intelligence Artificielle (IA).
Placée sous le thème « Le Community Manager à l’ère de l’Intelligence Artificielle, en disparition ou en redéfinition », cette table ronde a vu la participation des acteurs du domaine à l’instar de Guillaume Djondo, Fleur Tawelessi, Didier Kissode et Yannick Boka. Modérée avec maestria par Tony Ametepe, la saison 5 de Ma TEAM a eu pour invités Gilles Lawson, Didier Samon et Sadate Issifou. Elle a eu lieu à Ipsum Lorem à Agoè.
Les IA comme alliés de l’humain
Avec l’avènement de l’Intelligence Artificielle , plusieurs questions se posent sur la portée de cet outil. Pour Gilles Lawson, « Les IA sont des outils qui une fois bien utilisés ont tendance à nous faciliter la vie. Depuis toujours, la révolution et la technologie ont su se conjuguer au quotidien des humains. Le community manager, loin de se sentir menacé doit plutôt acquérir des compétences pour utiliser ces outils », a-t-il déclaré.
Il poursuit en parlant du revers de la médaille. « Le côté où le risque intervient est quand le community manager laisse l’Intelligence Artificielle prendre sa place. Il faudrait savoir équilibrer non seulement le degré de connaissance de ce qu’on a devant soi mais aussi la manipulation qui va avec. Laisser ces outils prendre le dessus donnera l’impression comme si nous n’existons pas ».
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Sadate Issifou aussi donne aussi son avis sur la question. « A l’ère de l’IA, le community manager doit être ouvert d’esprit et disposé à apprendre, à se former et à mieux appréhender l’utilisation de ces outils d’où l’importance d’avoir des compétences techniques et des compétences humaines », affirme-t-il.
Pour tout dire, l’Intelligence Artificielle ne peut pas remplacer un humain. Il est là comme un assistant. Nous devons donc acquérir les compétences nécessaires pour dompter l’IA.
Charbel SOSSOUVI