Les acteurs de la filière cotonnière ont lancé ce mardi 27 mai 2025, au palais des congrès de Kara, une rencontre pour faire le bilan de la campagne cotonnière 2024-2025 et prendre les dispositions pour préparer la nouvelle campagne 2025-2026. L’événement réunit producteurs, partenaires et autorités autour du thème : « Tous mobilisés pour renforcer la résilience et relancer la filière cotonnière ».
La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique Villageoise et du Développement Rural, représentant le ministre, du préfet de la Kozah, du maire de la commune Kozah 1, du directeur général de la NSCT, des représentants de la Fédération Nationale des Grands Producteurs de Coton (FNGPC), du président du conseil d’administration de la NSCT, ainsi que de nombreux acteurs de la filière.
Un bilan encourageant, des ambitions renouvelées à Kara
Malgré un contexte climatique et économique parfois difficile, la campagne 2024-2025 s’est achevée sur une note positive. Selon les chiffres présentés, la production nationale a atteint 60 400 tonnes de coton graine, cultivées sur 75 792 hectares.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique Villageoise et du Développement Rural, représentant le ministre, a salué cet effort collectif. Il a rappelé que le thème de l’atelier est « porteur de sens et d’ambitions », soulignant que renforcer la résilience passe par l’anticipation des risques climatiques, l’amélioration de l’accès aux intrants, l’investissement dans la recherche agronomique et la stabilisation des débouchés. Quant à la relance, elle suppose la confiance retrouvée des producteurs, des revenus équitables, le renforcement des GPC et la modernisation des outils de production.
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Prenant la parole, Martin Drevon, directeur général de la NSCT, a présenté les perspectives de la nouvelle campagne : « Nous sommes aujourd’hui réunis pour faire le bilan de la campagne passée et travailler sur les perspectives. Nous visons 93 500 tonnes de coton graine sur 110 000 hectares pour 2025-2026 », a-t-il expliqué. Il a également précisé que les semences traitées sont déjà distribuées, les semis ont commencé dans les Savanes, et que les herbicides et engrais sont en cours d’acheminement.
Les prix, eux, restent stables : 300 FCFA le kilo de coton graine et 14 000 FCFA le sac d’engrais. Un facteur de motivation supplémentaire pour les producteurs, qui peuvent compter sur un environnement climatique favorable.
Pour KOUROUFEI Koussouwè, président du conseil d’administration de la FNGPC, l’heure est à la franchise et à l’engagement : « C’est ici qu’on se dit les vérités et qu’on se fixe des objectifs. À chacun sa partition. La FNGPC doit mobiliser les producteurs, et la NSCT doit accompagner de manière rapprochée » indique –t-il. Il insiste sur l’importance du respect des itinéraires techniques, gage de productivité et de qualité.
Plaki SIMLIWA